mercredi, août 21, 2024
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AG-UFR: Sidya Touré rend hommage à Lansana Conté et rappelle l’histoire marquante de la Guinée

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Lors de la dernière assemblée générale de l’Union des Forces Républicaines (UFR) pour l’année 2023, Sidya Touré, président de l’UFR et opposant politique vivant en Côte d’Ivoire actuellement, a tenu à rendre hommage à son ancien patron, le président Lansana Conté, décédé en décembre 2008, a rapporté une reporter de Laguinee.info. Au cours de cette intervention par visioconférence, il a évoqué des souvenirs marquants de l’histoire guinéenne.

« Nous sommes à la dernière assemblée 2023. Je salue tout un chacun. J’aimerais, comme cela va correspondre à la commémoration du décès de mon ancien patron et grand-frère, le président Lansana Conté, j’aimerais bien lui rendre un hommage en particulier. J’ai rencontré le président Conté au lendemain du coup d’Etat, pratiquement dix jours. Et moi, ça faisait 23 ans que je n’étais pas régulier en Guinée. Je dois dire que beaucoup de gens parlent aujourd’hui, mais s’ils savaient où était la Guinée en 1984, je vous assure, ils comprendraient », laisse-t-il entendre.

Lire aussi: https://laguinee.info/2023/12/sidya-toure-a-lassemblee-generale-de-son-parti-le-dialogue-cest-larme-des-forts/

L’ancien Premier ministre a partagé des souvenirs poignants de l’état de la Guinée dans les années 1980, soulignant le manque d’infrastructures de base telles que les routes et les communications. « J’ai essayé d’aller à Boké, le goudron s’arrêtait à Dubréka comme en 1958. Je l’avais laissé là-bas et il était encore à ce point-là. Il n’y avait pas de Bac à Boffa, pas de pont, il n’y avait pas de route. »

Évoquant l’évolution des médias en Guinée, l’opposant a rappelé les défis rencontrés lors de l’émergence des médias indépendants après l’arrivée au pouvoir des militaires en 1984. « Nous n’avions pas de presse à l’arrivée du pouvoir des militaires en 1984. Le premier qui a essayé de faire cela en publiant des lettres qu’il distribuait beaucoup, c’était le doyen Bah Mamadou, parce qu’au lendemain de la révolution, personne ne savait comment faire ? Il y a eu beaucoup de problèmes avec les militaires, mais on a fini par accepter les journaux. Ce qui manquait, c’était la presse orale, notamment les radios privées. Nous avons dû faire les manifestations en 2005, pour que le président Conté prenne un décret autorisant l’ouverture des radios privées. »

Sirani Diabaté, pour Laguinee.info

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