Le président Bissau-guinéen Umaru Cissoko Ambaló a réagit ce samedi 2 décembre 2023, aux violences intervenues dans son pays cette semaine, lesquelles violences ont fait deux morts.

Dans sa prise de parole, l’ancien patron de la conférence des chefs d’État de la CEDEAO a dénoncé ce qu’il appelle « tentative de coup d’État » contre son régime, rapporte Laguinee.info à travers un de ses reporters.

Il a ensuite prmis que ces affrontements entre l’armée et des éléments des forces de sécurité aura « de lourdes conséquences ».

Pour les conséquences soient lourdes pour les auteurs, il faut bien situer les responsabilités. Pour cela, le président a annoncé qu’une commission d’enquête sera constituée lundi 4 décembre. Dans ce sens également, des officiers et soldats de la Garde nationale se sont déployés à l’intérieur du pays, a précisé un communiqué de l’armée bissau-guinéenne ce même samedi.

« Le colonel Tchongo n’est pas un fou. Il a été envoyé par quelqu’un pour entrer dans les installations de la PJ exfiltrer Souleiman Seidi. L’empire des lois doit fonctionner. Le procureur général est l’avocat de l’État. (…). On n’organise pas un coup d’État contre le président de l’Assemblée nationale, encore moins contre un Premier ministre, mais contre le président de la République, commandant en chef des armées », a-t-il dit.

Félix Béavogui pour Laguinee.info