samedi, novembre 23, 2024
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Conakry : Séminaire de restitution finalisée du Diagnostic et des recommandations du Fonds Commun de l’Education (FCE)

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Des acteurs du secteur de l’éducation ont échangé autour de la restitution finalisée du Diagnostic et des recommandations du Fonds Commun de l’Education (FCE), ce vendredi 13 octobre 2023, dans un complexe hôtelier à Conakry. C’est une rencontre de haut niveau axée sur le programme décennal pour l’éducation qui s’étend sur 10 ans, a constaté une journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

 

Conakry : Séminaire de restitution finalisée du Diagnostic et des recommandations du Fonds Commun de l’Education (FCE)

Les activités de ce plan, ont démarré il y a deux ans. Ainsi, après deux années d’exécution des activités, l’un des partenaires pour le financement de ce fonds à l’occurrence l’AFD, a mandaté un cabinet pour pouvoir faire le diagnostic en vu d’identifier les goulots d’étranglement, déterminer les forces et faiblesses des dispositifs qui ont été mis en place et proposer des recommandations fortes et la mise en œuvre de ces recommandations du points de vu opérationnel.

 

La Guinée a élaboré un programme décennal de l’éducation, politique unique du secteur, couvrant la période 2020-2029. Le PRODEG est ambitieux et vise à améliorer le secteur de l’éducation et de la formation de façon holistique, en prenant en compte les principales recommandations du diagnostic contenues dans le rapport d’état du système éducatif (RESEN).

Moussa Doumbouya, responsable du pool éducation, formation professionnelle et Emploi à l’Agence française du développement

« Le ProDEG a été évalué à un coût estimatif de plus de 57 mille milliards de francs guinéens. C’est pour appuyer la mise en œuvre de ce programme que certains partenaires du système éducatif guinéen ont décidé de mutualiser leurs ressources financières dans un fonds commun aligné aux procédures et systèmes nationaux abondé à ce jour à hauteur de 62 millions de dollars par le GPE, l’AFD et ‘UNICEF. D’autres PTF du système appuient également à travers l’approche Projet classique dans un contexte de coordination et de cohérence de l’ensemble des interventions. Comme vous le savez, le Fonds commun de l’éducation (FCE) est composé de trois budgets d’affectation spéciale (BAS), dont un par ministère. Chaque Ministre en charge est l’ordonnateur principal du BAS qui finance son ministère. En région et au niveau départemental, l’ordonnateur secondaire est soit le Gouverneur, soit le Préfet. Les procédures pour les constructions des infrastructures scolaires primaires passent par la collaboration avec l’ANAFIC », a indiqué Moussa Doumbouya, responsable du pool éducation, formation professionnelle et Emploi à l’Agence française du développement.

Il ajoute que les audits financiers sur l’exécution des financements du FCE/BAS sont réalisés par un cabinet indépendant, recruté par l’AFD. Un dispositif d’assistance technique (DAT), résidentielle et perlée, de 14 experts initialement et maintenant 15, est mise en place (13 sont déployés et les deux autres, les CV sont en cours de confirmation).

Conakry : Séminaire de restitution finalisée du Diagnostic et des recommandations du Fonds Commun de l’Education (FCE)

Le Ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’Emploi a été représenté par le Secrétaire général du département. A cette rencontre, Dr Youssouf Boundou Sylla a souligné qu’avec le temps, l’on commence à comprendre l’importance que joue ce secteur dans le processus de développement de notre pays. En plus, d’aprés lui, le système éducatif dans son ensemble varie entre 12 et 15%, les trois ministères réunis, le ministère de l’enseignement technique à parfois moins de 3% du budget alloué au secteur éducatif.

Youssouf Boundou Sylla, Secrétaire général du Ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’Emploi

« Si c’est vrai que l’enseignement technique est la priorité du président de la République à l’occurrence le colonel Mamadi Doumbouya et de l’ensemble des membres du gouvernement, il n’y a pas de raison qu’on puisse ne serait-ce que aller vers la parité entre les trois sous secteurs de l’éducation. Donc, c’est une bataille que nous allons engager si nous voulons être sérieux envers nous même et donner le sourire aux lèvres des jeunes guinéens. Il va s’en dire de mettre les moyens en disposition pour pouvoir mettre les moyens en disposition pour pouvoir faire en sorte qu’ils puissent bénéficier de la formation adéquate, leur permettant non seulement de les prendre en charge mais en même temps de participer au développement sociaux économiques du pays », a conclu le Secrétaire général du ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’Emploi.

Sirani Diabaté pour Laguinee.info

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