samedi, septembre 21, 2024
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Autopsie du procès du 28 septembre, après un an de son ouverture (Par Louis De Funès Diallo)

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Le 27 septembre 2022 au 27 septembre 2023, nous fait 12 mois ou 365 jours de procès faisant trait aux événements malheureux du 28 septembre 2009, dans le but de situer avec exactitude et preuves irréfutables, les responsabilités de chaque accusé devant le tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la Cour d’Appel de Conakry.
Pour plus de transparence et d’équité, le président dudit tribunal a opté pour les audiences publiques à large diffusion et a précisé que ce procès est ordinaire comme ce qui se passe quotidiennement dans nos cours et tribunaux.
Depuis, le peuple de Guinée et les observateurs lointains restent sur leur faim car, jusqu’à ce matin après un an, personne ne peut affirme aujourd’hui que les officiers qui sont devant ce tribunal criminel sont les seuls et vrais responsables de ce drame
Les questions que beaucoup de guinéens par enquête, se posent actuellement restent les suivantes :
1-  Est ce que les enquêtes en amont devant le pool des juges d’instruction ont été faites dans les règles de l’art ?
2-  Est ce qu’en matière criminelle, il peut y avoir des condamnations sans apporter publiquement les preuves irréfutables dans un État de droit ?
3-  Est ce que ce procès n’a pas finalement un frein au programme de réconciliation nationale prôné et promis par le président Doumbouya avant ledit procès quand on sait que ceux qui sont à la barre représentent la fine partie de ceux qui devraient être sur le banc des accusés ( militaires et politiciens normalement ?
4-  Que doit être le rôle unificateur de notre cher président Doumbouya dans ce procès dans le cadre d’assumer pleinement sa responsabilité de père de la Nation afin de trouver une solution pacifique à cette crise sociale silencieuse due à ce procès qui traîne depuis 365 jours sans la moindre preuve, sauf les débats qui déchirent davantage le tissu social guinéen …. ?
Aujourd’hui, contre toute attente, parmi les supposées victimes, une information a fuité sur ce qu’on pouvait désormais appeler  » les vraies victimes et les fausses victimes « , parce que l’argent se fait sentir dans les couloirs du ministère de la justice. Si une telle information requiert la haute attention des Autorités judiciaires, il va falloir que le Tribunal criminel soit mesquin dans sa recherche des vraies victimes pour éviter de dédommager des intrus à la place des ayants droit [•••••]
C’est pourquoi et pour cela , bon nombre de citoyens guinéens préfèrent aujourd’hui qu’on tourne la page de l’histoire endeuillante de ce pays pour regarder et fonder notre espoir du développement vers l’avenir comme tous les pays du monde en ont fait car, il n’y a un seul pays au monde qui n’a pas traversé les événements noirs dans son histoire avant de se pardonner et former un bloc pour faire face aux enjeux du développement
 socio-économiques qui reste l’aspiration privilégiée de tout soucieux de son émancipation.
En conclusion, le peuple dans sa majorité absolue aujourd’hui, voudrait que le président Doumbouya prenne les taureaux par les cornes dans ce dossier en tant que père de nation pour que les Guinéens se pardonnent et lui suivre dans son fabuleux programme de société sinon, on risque d’atoucher toutes les anciennes plaies dans le même sillage…..
Que Dieu nous protège et veille sur ce pays où on est tous obligés d’y rester ….
TBD/ Louis De Funès Diallo, Journaliste
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