dimanche, novembre 24, 2024
spot_img
spot_img
spot_img
spot_img

Dossier Air-Guinée : « c’est une tentative d’élimination, de nuire à ma réputation et à mon honneur »

À LIRE AUSSI

spot_img

Invité du journal de l’Afrique de la télévision française TV5 ce mercredi 6 septembre 2023, le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo absent du pays depuis plus d’un an, est revenu sur beaucoup de sujets qui font ou ont fait l’actualité politique de son pays.

Évoquant le soutien qu’ils ont apporté à la prise du pouvoir le 5 septembre 2021, l’ancien Premier ministre a affirmé qu’ils l’ont fait surtout à cause du discours de prise de pouvoir et des engagements pris dans celui-ci, rapporte Laguinee.info à travers un de ses reporters.

« Nous avons applaudi le putsch à cause de deux raisons fondamentalement. D’abord le discours de prise du pouvoir. Dans ce discours, le colonel Doumbouya[chef des putschistes]s’engageait résolument à mettre fin au dysfonctionnement des institutions, à l’instrumentalisation de la justice et au piétinement des droits humains. Engagement non tenu bien entendu. Il avait juré de faire de la justice et du droit, les boussoles de l’action publique pendant la transition. Il avait dénoncé la corruption, le tribalisme et s’était engagé à mettre fin à tous les fléaux. Malheureusement, deux (2) ans après, on se rend compte que ce discours n’a pas été respecté, ces engagements n’ont pas été respectés », a-t-il déploré.

Au sujet du dossier Air-Guinée, Cellou Dalein Diallo a affirmé que c’est fait uniquement pour nuire à sa réputation en le salissant.

« Tout le monde sait que ces accusations sont fausses et sont sans fondement. En Guinée, il y a une loi qui a été adoptée qui rend le ministère des finances seul responsable de la privatisation. Il peut associer qui il veut et il l’a fait sans qu’aucun cadre du ministère des transports ne participe à l’opération. C’est une tentative d’élimination, de nuire à ma réputation et à mon honneur que de me rendre responsable de cette opération, qui, non seulement a été approuvée en conseil des ministres et le président d’alors a pris un décret et le ministère de l’économie et des Finances et les autres structures compétentes ont mis en œuvre cette décision », a-t-il lancé.

Revenant sur la mise en place de la CRIEF, Cellou Dalein Diallo n’a pas hésité de dire que c’était uniquement pour éliminer des leaders politiques et mettre en prison des acteurs de la société civile.

« Une juridiction d’exception (CRIEF) à été mise en place par un régime d’exception, mais on a vu que c’était une instrumentalisation de la justice pour se débarrasser des leaders politiques, pour mettre en prison des acteurs de la société civile qui n’étaient pas d’accord avec oui sur la manière de conduire la transition », a-t-il ajouté.

Laguinee.info

spot_img
- Advertisement -
spot_img
spot_img

ECHO DE NOS RÉGIONS