mercredi, avril 30, 2025
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Protéger les données en Afrique : Un Appel à l’action pour réguler les géants de la technologie

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En 2018, l’Union Africaine a ratifié la Convention de Malabo, également connue sous le nom de Convention de l’Union africaine sur la protection des données personnelles. Cette initiative marque un jalon significatif dans l’établissement de normes robustes visant à protéger les informations individuelles sur le continent africain.

Cette convention trouve des similitudes avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD) de l’Union européenne, en étant axée sur la préservation de la vie privée et des droits des citoyens.
Aujourd’hui, en tant qu’africain et consom-acteur du digital, je m’interroge.

Pourquoi l’UA ne convoquerait-elle pas les géants de la technologie, communément appelés les BIG TECH, pour leur imposer des mesures concrètes afin de prévenir la transformation de notre continent en une terre d’accueil pour les éléments rejetées par d’autres ?

À l’heure actuelle, si un audit minutieux est appliqué, on trouvera que des applications telles que TIKTOK , X, Facebook, SnapChat accumulent une quantité considérable de données personnelles provenant de nos concitoyens, sans le moindre contrôle.

Une démarche proactive suggère que l’Union africaine initie un dialogue constructif avec ces entreprises. Cette approche pourrait apporter des avantages notables. Les thèmes abordés pourraient inclure la transparence dans le processus de collecte et d’utilisation des données des africains, ainsi que la mise en œuvre de garde-fous rigoureux pour empêcher notre continent de devenir un dépotoir de tous ce que les autres interdits chez eux.

Une résolution envisageable serait d’élaborer des réglementations spécifiques pour les entreprises technologiques actives en Afrique. Ces directives pourraient insister sur l’obtention d’un consentement clair et informé de la part des utilisateurs avant toute collecte de données. Des mécanismes de surveillance plus rigoureux devraient également être instaurés pour empêcher toute utilisation abusive de ces informations.

Il s’avère crucial de stimuler le développement de solutions technologiques locales, respectueuses des normes de confidentialité et de sécurité des données. Cette démarche créerait un écosystème équilibré, offrant aux utilisateurs africains un plus large éventail de choix quant aux services utilisés et à la gestion de leurs données.

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