La saison des pluies a déjà marqué sa présence sur la route nationale Labé-Mali, un tronçon qui relie la Guinée au Sénégal.
Cette situation préoccupe à plus d’un titre les usagers de cette route nationale. Nids de poule, fossés et boues sont le quotidien des riverains de ce tronçon long de 100 kilomètres. D’ailleurs, ils sont nombreux ces conducteurs qui prennent un long chemin pour atténuer le calvaire auquel ils sont confrontés.
Le correspondant de laguinee.info s’est rendu sur le terrain pour le constat.
« Cette route est impraticable pendant cette saison des pluies, elle est complètement envahie par des nids de poule, des fossés et des boues un peu partout. Presque la circulation est impossible puisque nous habitants de ce côté, envoyer un bagage un véritable souci pour. Les chauffeurs augmentent le prix dû à cause dégradé de la route», a expliqué, Mamadou Midjaou Diallo, citoyen de Touladioya interrogé par le correspondant régional de laguinee.info.
Également rencontré sur ce tronçon, le chauffeur maître Mamdou Samba Sow interpelle l’Etat, à prendre ses responsabilités.
« De toute façon c’est ici qu’on va traverser pour aller à la préfecture de Mali puisque c’est une localité de la Guinée aussi. Le gouvernement doit mettre des mesures pour qu’elle soit accessible, les habitants de ce côté peuvent aussi aider en faisant des petits gestes pour fermer les nids de poule, les fossés à leur niveau mais on ne fait que critiquer seulement », a-t-il laissé entendre.
Pour sa part, Alpha Oumar Ghadjiko qui dégage son inquiétude face à ces « trous qui créent de vastes fossés ». « On a peur que quelqu’un soit emporté par les eaux surtout au pont Saala. Ces derniers temps, les accidents sont fréquents à ces lieux puisque la route est totalement glissante avec les engins », a-t-il dit.
A rappeler qu’il y a de cela quelques mois seulement, les autorités avaient annoncé un projet de bitumage de cette route. Aujourd’hui alors que cette promesse n’est pas effective, les populations se demandent, à quand le démarrage des travaux, même si l’espoir est minime chez les pratiquants.
De Labé, Mamadou Saliou Diallo pour Laguinee.info