jeudi, septembre 19, 2024
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De la délinquance économique et financière en Guinée. Que faut-il faire ?

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Délinquance économique et financière en République de Guinée.

À travers une série de contrôles post gestion et d’auditions de plusieurs gestionnaires durant ces dernières années permettent et pourraient permettre à l’opinion publique de bien se rendre compte des dommages que peut faire la criminalité économique, financière et détournement des fonds publics. Tout d’abord en portant atteinte à la crédibilité des institutions publiques et la crédibilité des gestionnaires des entreprises publiques mais aussi la perte économique du pays et la cause du chômage des milliers de jeunes guinéens.
Dans les pays développés les conséquences de cette pratique pourrait être moins visibles et faciles à contenir du fait que leurs économies sont bien formées et planifier et les revenus sont au-dessus des attentes.

Toutefois dans les pays en développement et les pays moins industrialisés, l’impact économique à court et à long terme sur le développement durable est sensible à l’épanouissement économique du fait de la faiblesse des structures gouvernementales ou non dans la réglementation et le contrôle effectif des finances publiques.
Le délit économique et financier dans la gestion de la chose publique consiste en une forme non violente de procéder à une perte financière de l’Etat. Ce délit économique couvre un vaste champ d’activités illégales et illicites en Guinée depuis plusieurs décennies. Le blanchiment d’argent/ capitaux est l’une des formes de ce délit économique « infractions économiques » et il est le plus répandu dans les économies africaines et la Guinée en particulier.
C’est pourquoi il est important de renforcer le contrôle économique dans un État. Nul n’a besoin de rappeler que l’État de droit se caractérise par l’existence d’un système de contrôle juridictionnel extrêmement intégré, qui peut prendre la forme d’une dualité ou d’une pluralité d’ordres juridictionnels pour hégémoniser la puissance étatique dans l’économie. Certes la liberté du commerce et de l’industrie, le droit de propriété et le principe d’égalité sont des droits consacrés, mais, il ne faut, dans un pays où l’existence d’un État est effectif faire le laisser aller. Il serait très important que la cour des comptes de Guinée accentue un travail de fond dans l’élaboration des rapports tant concernant les comptes et comptables publiques que pour les entreprises publiques. L’existence de la cour de Répression des Infractions Économiques et Financières à une importance aussi étendue. La question de fermeture que je me pose est: Qu’elle serait l’étendue de son fonctionnement et de son efficacité après la transition en cours?

 

Abdoulaye Bademba Diallo

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