dimanche, septembre 22, 2024
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Violation des droits humains en Guinée : la CG-CPI organise une formation en faveur de trente (30) moniteurs

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Dans l’optique de pérenniser les actions liées à la lutte contre les violations des droits humains, la Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale Internationale (CG-CPI) a organisé une formation ce vendredi 28 juillet 2023, dans un réceptif hôtelier de Conakry. Objectif, outillé 30 moniteurs sur les différentes violations des droits de l’homme en Guinée, a constaté Laguinee.info à travers un de ses reporters qui était sur place.

Maitre Hamidou président de la CG-CPI

Maitre Hamidou président de la CG-CPI explique le bien-fondé de l’initiative. « Le présent atelier de formation des moniteurs sur les techniques d’enquêtes sur les violations des droits de l’homme vient à point nommé, car il y a un besoin énorme de protection des droits de l’homme dans notre pays, vu que la majorité des justiciables sont souvent démunis et ne peuvent pas s’offrir le luxe de constituer un avocat, sans oublier que la loi L/2022/012/CNT du 23 septembre 2022, portant aide juridictionnelle n’est pas encore opérationnelle, si nous réussissons ce partenariat, je suis certain que nous allons le réussir. Nous aurons contribuer au respect des droits de l’homme en Guinée. Et la question des droits de l’homme, comme aimait le dire le père fondateur des droits de l’homme en Guinée, feu Docteur Thierno Maadjou SOW “C’est un combat permanent, c’est un sacrifice, c’est un don de soi”. Je suis convaincu, avec les TDR qui vous ont déjà été communiqués, et les thèmes qui seront abordés, vous serez bien outillés pour assurer le monitoring sur les violations des droits de l’homme en Guinée, un moyen pour nous tous de lutter contre l’impunité et participer à l’édification de l’Etat de droit dans notre pays », dit-il.

Dr Thierno Souleymane Barry formateur du jour est revenu sur l’importance des enquêtes.
« L’intérêt des enquêtes c’est connaître ce qui s’est passé, identifier les victimes, les témoins et les présumés responsables. L’enquête permet également de garder les preuves et d’aller facilement en justice ou devant une commission vérité, justice et réconciliation », a-t-il fait savoir avant de poursuivre en expliquant les étapes.

« Il existe plusieurs étapes, nous avons la collecte des informations et l’examen des informations collectées, pour ce faire il faut : former une équipe d’enquêteurs honnêtes, disponibles, expérimentés et parler les langues du milieu. Les enquêteurs doivent avoir des outils : la fiche d’entretien et le guide d’entretien », a-t-il expliqué.

Mohamed Kassi Camara acteur de la société civile

Mohamed Kassi Camara acteur de la société civile, pour sa part soutient que la lutte contre les violences des droits humains doit être pérennisée. « Nous sommes dans une période exceptionnelle où les cas de violations de droits humains sont très fréquents et voilà que la CG-CPI organise cette formation à l’endroit des moniteurs qui vont être installés sur l’étendu du territoire, qui a leur tour vont aller sur le terrain pour recenser et collecter les cas liés aux violations de droits de l’homme pour les remonter à qui de droit qui est la CGCP. Donc cette formation s’inscrit dans le cadre de connaissance de certains de ces droits ensuite comment collecter et faire le rapport. Elle est mis à profit pour outiller l’ensemble des participants qui sont ici présents, donc les attentes sont énormes.
Comme vous le savez le combat est de longue haleine, on va toujours prier pour éviter qu’on soit gouverner par des dictateurs qui vont brimer nos droits, mais aussi se battre pour remonter toutes les informations liées aux violations des droits humains », déclare-t-il.

Djenabou Camara journaliste, participante à la formation mentionne que c’est une lutte qui doit être perpétuelle.

Djenabou Camara, journaliste

« Il faut dire que c’est une question qui mérite d’être au centre des débats puisque nous sommes dans un pays où c’est devenu la routine les violations des droits humains. Mais il faut continuer à dénoncer, à lutter puisque ça doit être perpétuelle. Au sortir de cette formation, nous pouvons dire que nous sommes maintenant outiller à travers ce que nous avons vu, donc ce qui veut dire qu’à partir de cette journée, chacun de nous dans sa rédaction saura qu’est ce qu’il faut remonter comme information concernant les questions de droit de l’homme », dit-elle.

Aliou Maci Diallo pour Laguinee.info

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