Monsieur Mamadou Chérif Barry, une autre victime du massacre au stade du 28 septembre à Conakry, est revenu aussi sur ce qu’il a vécu le jour de l’événement douloureux du massacre. Ce témoin des faits, dit être logé à Dixinn vers la pharmacie Sacko, un témoin vivant des faits, dont le témoignage a été recueilli par Laguinee.info à travers une de ses journalistes.
Lorsqu’il est arrivé à l’esplanade du stade raconte-t-il, « il y avait de l’ambiance et les hommes en tenue n’étaient pas nombreux. Je me suis assis à la tribune, je ne sais pas à quelle heure les tires ont commencé. On a tiré sur mon pied j’ai fait 3 mois 2 semaines à l’hôpital Donka. Les docteurs nous on dit que la pharmacie a été gâtée donc d’appeler nos parents. Quand on été à l’urgence de Donka, quelqu’un est mort là-ba. Je ne sais pas qui a tiré sur moi et il y avait beaucoup de blessés. Je ne pourrais pas indexer quelqu’un, c’est les militaires quand même qui sont venus tirer. C’est en 2008 que je suis venu Conakry. Je ne peux pas distinguer les corps de militaires. Il y avait 2 personnes qui discutaient de mon sort. L’un a dit de m’achever et l’autre a dit de me laisser, parce que je suis déjà mort », se rappelle-t-il.
Chérif termine en disant qu’à Donka, « c’était le gouvernement qui ne l’avait pas pris en charge. Pour moi le président Dadis est responsable de ce qui m’es arrivé. Je demande au tribunal qu’il y ait un jugement pour ne pas que ça reprenne », réclame cette victime.
Sirani Diabaté pour Laguinee.info