samedi, novembre 16, 2024
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Fête de tabaski à N’Zérékoré : des familles se plaignent de la cherté de la vie

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A quelques heures de la célébration de l’aïd El Kabîr, nombreux sont les citoyens de N’Zérékoré qui se plaignent de l’augmentation fantaisiste du prix des bétails sur les marchés.
Selon bon nombre de personnes, la conjoncture économique actuelle serait à la base de cette situation. C’est le cas pour beaucoup de pères de famille à N’Zérékoré, a constaté Laguinee.info à travers son correspondant basé dans la région.
Otis Camara, père de famille venu à la recherche des bétails déplore la cherté du marché. « Compte tenu de l’état actuel, on est en pénurie d’argent. Ce n’est pas comme l’année dernière, on a pas d’argent même si les prix ne sont pas comme ça. L’Etat doit venir en aide, parce que malgré qu’ils ont interdit l’exportation des bœufs, mais nous les ressortissants d’ici on est en manque d’argent. Les gens doivent comprendre si un bœuf est vendu à 8.000.000 voire même 10.000.000 de francs guinéens, alors que nos revenus sont moins. Donc l’Etat doit augmenter les salaires de base des travailleurs. On souffre trop en Guinée », se lamente-t-il.
Contrairement à l’année précédente, le bœuf qui se négociait entre 4 et 5 millions de franc guinéens se vend aujourd’hui entre 9 et 10 millions, dénonce Moussa Bérété. « Celui que j’ai acheté l’année dernière à cinq millions, c’est ce qui coûte dix millions cette année. C’est ce qui nous panique. Cette année il n’y a pas d’achat et les bétails sont trop, en dehors de cela, les gens refusent le mouton, sinon les moutons de l’année ci sont moins chers », explique-t-il.
Selon un constat en Guinée, les prix des marchandises grimpent à l’approche de chaque fête. Pour alléger le panier de la ménagère, l’Etat est interpelé à jouer son rôle de régulateur des prix sur les marchés du pays.
De N’Zérékoré, Foromo Béavogui pour Laguinee.info
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