« Comme d’habitude, les marchands ont fait le tour des différents marchés du pays pour ravitailler les parcs de la capitale notamment ici à Simbayah Gare. Comme vous le constatez, toutes les places sont occupées par les bœufs, moutons et chèvres de différentes qualités, l’objectif est de satisfaire la demande de la clientèle au maximum. Vous savez tout cela dépend de la taille et de la qualité; donc, le prix c’est en fonction de cela, que ça soit les béliers, chèvres et bœufs. Et c’est la loi du marché aussi. Mais quand même c’est à partir de 3 millions 500 mille que commence le prix d’un taureau et les béliers et chèvres c’est à partir de 1 million 500 mille. Il faut avoir le courage de le dire que nous n’avons pas assez de difficultés pour ne pas dire que ça n’existe pas, mais aucune tracasseries policières ou routières puisque les autorités ont mis de la bonne foi en nous accompagnant, non seulement la route est bonne mais aussi les agents policiers, gendarmes et douaniers, ne font que leur travail, la vérification des papiers, si tu es dans les normes tu continues même les frais de dédouanement sont nettement réduits », a-t-il fait savoir.
« Pour le moment la clientèle n’est pas aussi que ça, mais on attend les 3 derniers jours avant la fête. Certainement que la donne va changer. Pour l’instant les clients viennent juste pour demander le prix, quand nous leur disons le prix, ils disent que c’est trop. Vous savez chaque année vient avec ses réalités celle précédente, à une semaine de la fête, les clients étaient déjà là. Et cette année tel n’est pas le cas, mais quand même l’espoir est permis », dit-il.
« J’étais venu dans l’objectif d’acheter un mouton, mais le prix n’est vraiment pas à la portée de tous. Ici c’est en fonction de la qualité, d’autres sont vendus à 7 millions 500 mille francs guinéens, certains à 5 millions. Et cette année je trouve que le prix est exorbitant, c’est la raison pour laquelle je n’ai pas arrêté un prix avec le vendeur, donc je suis pour le moment obligé d’aller voir ailleurs pour avoir un bon prix parce qu’avec eux, ce n’est pas facile. L’État guinéen doit s’impliquer dans la vente de bétail pour faciliter la libre circulation des bétails », a-t-il lancé.
À rappeler que les prix dépendent de la taille de l’animal. Par exemple, le prix d’un bélier varie entre 1 millions deux cent à 7 millions cinq cent (moutons maliens). Celui de la vache, varie entre 3 millions cinq cent à 10 millions francs guinéens.