vendredi, novembre 15, 2024
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Procès Charles FNDC-Charles Wright : « nous avons le sentiment que le droit ne sera pas dit dans cette affaire », (Me Béa)

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Alphonse Charles Wright était attendu ce jeudi 22 juin 2023, dans le cadre du procès qui l’oppose aux acteurs du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC). Malheureusement, le ministre a brillé par son absence.

Après le renvoie de l’affaire, l’un des avocats de Foniké Menguè et Cie a dit ne pas être optimiste quant à l’impartialité des magistrats dans cette affaire, a appris Laguinee.info à travers une de ses reporters.

 

 

« L’audience vient de prendre fin à peine. Ce qui s’est passé au tribunal aujourd’hui, ce que j’ai vu de mes deux yeux, c’est ma première fois. Et ce qui s’est passé au tribunal indique la suite de cette affaire. Mes clients et moi avons désormais des appréhensions, nous avons le sentiment que le droit ne sera pas dit dans cette affaire. La citation directe est une procédure qui permet à tout citoyen d’éviter que le procureur ou les gendarmes et la police ne détruisent une affaire, vous irez directement devant la juridiction du jugement pour faire entendre votre cause. C’est cette procédure que nous avons emprunté », a laissé entendre l’avocat Me Salifou Béavogui.

Il rappelle que la première audience conformément à l’article 460, « est consacrée à la fixation de la caution. La caution ne s’impose pas comme un décret ou un arrêté , ce n’est pas un acte unilatéral. Le président vient dans la salle, il appel le dossier, il dit que la journée est consacrée à la fixation de la caution. Il fixe la caution à un (1.000.000) million, il renvoie le dossier au 23 juin 2023, et il délocalise le procès à la cour d’appel. Donc le tribunal est venu avec la décision prête toute rédigée », a regretté l’avocat.

Poursuivant, Me Salifou Béavogui estime qu’un juge ne peut pas venir avec une décision rédigée.

« On n’a pas eu la possibilité de discuter de la caution et du délai de reouvrement. Ça c’est un droit pour nous. Nous ne sommes pas en référé pénal, comment on peut venir dans une salle d’audience, on ne donne pas la parole aux parties, on fixe la caution, on renvoie le dossier comme on veut et on prend une date comme qu’on veut. C’est-à-dire que si on engage une procédure de réquisation, on aura pas le temps de le faire parce que c’est demain le procès. À quand le président va recevoir le dossier. Tout cela c’est pour nous dire que cette affaire sera tuée dans l’œuf, mais je vous préviens, le tribunal de Dixinn n’est pas le seul dans la République de Guinée. Il y a la cour d’appel, la cour suprême, au-delà il y a les juridictions internationales. Donc, il faut que le droit soit dit. Mais la façon dont ce procès a été géré aujourd’hui, nous avons le sentiment que nous ne serons ni dans un procès juste et équitable. Mais ça sera un procès, je me demande de quelle nature, mais mon client et moi paieront la caution d’un (1.000.000) million », a laissé entendre Me Béa dans l’émission Mirador de notre confrère de Fim FM.

Sirani Diabaté pour Laguinee.info

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