vendredi, novembre 15, 2024
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Affaire Ibrahima Diallo contre le commissaire spécial de l’aéroport : l’accusé absent, le procès renvoyé au 13 juillet

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Comme prévu, le procès dans l’affaire FNDC contre Charles Wright et Ibrahim Naby Traoré, respectivement Ministre de la justice et commissaire spécial de l’aéroport international Ahmed Sekou Touré s’est ouvert ce jeudi 22 juin 2023 au tribunal de première instance de Mafanco.

 

À l’absence de l’accusé, la première journée a été consacrée à la fixation de la caution et le procès a été renvoyé au 13 juillet pour l’ouverture des débats, a appris Laguinee.info à travers un de ses reporters.

 

Aéroport International Ahmed Sékou Touré de Conakry

Après la fixation de la caution et le renvoi du procès, l’avocat des plaignants a livré ses sentiments devant les représentants des médias présents sur place.

 

« Pour rappel, notre client Ibrahima Diallo devait se rendre à Niamey au Niger. Après avoir rempli toutes les formalités, il a été empêché de sortir de l’aéroport par le commissaire, sans titre ni droit. Un fait qui viole les dispositions de l’article 640 et suivants du code pénal qui est un abus d’autorité qui ne reste pas sans punition. C’est pour cette raison que notre client a cité le commissaire à comparaître à ce jour devant le tribunal de Mafanco. Il a brillé par son absence, c’est son droit. 

La première journée a été consacrée à la fixation de la caution, contrairement à ce qui s’est passé au tribunal de Dixinn, où le juge est venu avec sa décision et n’a donné la parole à personne, a fixé la caution comme il veut et renvoyé également le dossier à sa guise, en violation de toutes les règles de la procédure, ici à Mafanco, le président a donné la parole à toutes les parties. Nous de la partie civile avons estimé que la caution peut être fixée à 500.000fg, madame le procureur a eu la parole et a proposé 2 millions et le procureur à travers les prétentions des uns et des autres, a pris la décision et a fixé la caution à un million avant de renvoyer le procès au 13 juillet prochain. Voilà comment ça doit se passer, conformément à la loi. 

Mais le juge ne vient pas décider automatiquement, comme si c’était un procès dirigé. Alors ce procès a bien démarré. Nous allons payer la caution et le 13, nous serons là. Si le commissaire spécial refuse de venir, conformément à l’article 479 du code procédure pénale, nous demanderons qu’un mandat soit décerné. Il faudra qu’il soit obligé d’être au tribunal parce qu’il n’est au-dessus de la loi »,  a expliqué Me Salifou Béavogui, avocat des plaignants.

 

Aliou Maci Diallo pour Laguinee.info

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