Invité à Niamey, au Niger pour une grande rencontre, Ibrahima Diallo, membre de la coordination nationale du FNDC a été empêché, à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré de Conakry, de sortir du pays ce jeudi 1er juin 2023. Devant les médias pour le compte-rendu du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement a donné des explications justifiant cette interdiction, rapporte Laguinee.info à travers une de ses journalistes.
Selon Ousmane Gaoual Diallo, Ibrahima Diallo et ses collègues Foniké Menguè, Billo Bah et autres, membres du FNDC, sont placés sous contrôle judiciaire et ne peuvent pas sortir du territoire sans une autorisation préalable du juge.
« Le mandat les interdit tout déplacement en dehors de Conakry sans autorisation expresse du juge. Ils ne sont pas libérés, ils sont en liberté conditionnelle pour leur permettre de bien préparer la procédure judiciaire, qui va avoir lieu. Et c’est au juge qui va éventuellement les libérer. Donc, je pense que monsieur Ibrahima Diallo savait parfaitement qu’il était sous contrôle judiciaire et qu’il n’avait pas donc à cet effet la possibilité de sortir du territoire sans autorisation du juge. Il sait qu’il n’a pas été disculpé par la justice qui va prononcer la libération de monsieur Diallo, et ses compagnons. En les mettant à la disposition des religieux, on les a juste aménagés une peine pour ne pas qu’ils soient incarcérés et c’était ça la demande, pour qu’ils puissent être en liberté avant de comparaître », a expliqué Ousmane Gaoual Diallo.
Et de poursuivre, « il n’est pas encore totalement libéré de tout mouvement, il est encore sous mandat judiciaire et il doit se soumettre aux dispositions de ce mandat dont il a reçu signification lorsqu’on les a mis en liberté. Donc, ce n’est pas un abus, c’est juste une application de la loi. Le juge va les convoquer pour leur jugement et c’est à l’issue du procès que la décision de justice doit s’imposer et fera objet de mise en application », a fait savoir Ousmane Gaoual Diallo
Sirani Diabaté pour Laguinee.info