lundi, septembre 23, 2024
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Ibrahim Diallo du FNDC : « nos conditions de détention étaient acceptables »

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Quelques semaines après la libération des leaders Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), Ibrahima Diallo, l’un des responsables du mouvement, a témoigné sur leurs conditions de détention à la maison centrale de Conakry ce mercredi 31 mai 2023 sur les ondes de la radio FIM Fm dans l’émission MIRADOR, a appris Laguinee.info à travers une de ses journalistes.

 

Ibrahima Diallo lors de son intervention a fait savoir que la direction de l’administration pénitentiaire, les gestionnaires de la maison centrale ainsi que le médecin chef, ont tous mis en œuvre pour qu’ils soient bien traités et suivis. « Donc de ce point de vue on peut dire que nos conditions de détention étaient acceptables. Pour le moment nous disons merci à Dieu car nous sommes en bonne santé. Et aujourd’hui on est libre, nous ne sommes pas sous contrôle judiciaire, pas de restriction, pas de contrainte. On a été libéré comme on a été arrêté », a-t-il dit.

 

En dépit de leur libération sans aucune procédure judiciaire, le responsable des opérations du Front National pour la Défense de la Constitution continue de réclamer quand même un procès juste et équitable. « Mais le parquet ne nous a pas encore signifié la date du procès. Donc, nous sommes toujours dans l’attente. Dès que nos avocats seront saisis on va-nous informer et on va s’organiser pour répondre librement », dit-il.

 

Par ailleurs, Ibrahilma Diallo soutient que le FNDC va poursuivre la lutte citoyenne pour la satisfaction de leurs revendications à travers la mise en place d’un cadre de dialogue sincère. « Nous allons échanger avec nos camarades qui sont dehors, faire le bilan et voir les perspectives immédiates, à court et à long terme pour voir comment se repositionner et intégrer la dynamique afin de continuer la lutte citoyenne. Ce qui reste clair, nos revendications sont connues, on demande le dialogue, il faut que le CNRD accepte de mettre en place un dialogue sincère sous l’égide de la CEDEAO. Le cadre de dialogue actuel est présidé par le premier ministre et le premier ministre a été nommé par le président de la république. Si vous prenez l’article 77 de la charte de transition, il est clairement défini que les Forces Vives doivent discuter avec le CNRD. Donc le premier ministre en présidant le cadre de dialogue devient juge et parti à la fois. Le gouvernement et le CNRD font partie de la crise donc c’est pourquoi nous demandons une institution neutre. Nous n’allons pas les accompagner dans cette violation », a insisté le responsable des opérations du FNDC.

 

 

Sirani Diabaté pour Laguinee.info 

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