« Nous avons bien écouté le président de la HAC, qui nous a donné de très utiles conseils. Aujourd’hui, la Haute autorité de la communication nous a écouté et elle va rendre compte de ce que nous avons dit aux autorités. Nous avons suggéré à ce qu’elle fasse certaines investigations pour voir effectivement ce qui se passe sur le terrain. La liberté de presse est menacée chez nous, parce que nos outils sont menacés, parce que nos médias sont menacés, l’heure est très grave. La rencontre d’aujourd’hui n’annule aucune action. Hier vous avez remarqué que nous avons fait le black-out. Nous allons continuer, nous allons faire des marches, nous allons faire des synergies jusqu’à ce que les restrictions soient levées, jusqu’à ce qu’on nous retourne les émetteurs de Sabari et qu’on arrête de brouiller les ondes des radios. On ne va pas couvrir toutes les activités du CNRD et du gouvernement », a rendu compte Ibrahima Sory Traoré, porte-parole des Associations de presse.
Le président de la HAC à son tour, a affirmé qu’il va porter les cris de cœur des associations de presse aux autorités de la transition. « Hier nous voulions nous assurer de ce que les autorités de la transition pensaient de la liberté de la presse. Comme vous l’avez remarqué cet engagement du 05 septembre 2021 a été réaffirmé en même temps la préoccupation. J’espère, je prie pour que la détente vienne rapidement. La haute autorité de la communication en tant que instance d’auto régulation se pose comme garant de la liberté de la presse », a rassuré Boubacar Yacine Diallo.