dimanche, novembre 24, 2024
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Dissolution du Bataillon Spécial de la Présidence: le Gl Sadiba Koulibaly fait le point

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Le chef d’Etat-major général des armées était l’invité du journal télévisé de 20h30 de la RTG, le jeudi 4 mai 2023.

Général Sadiba Koulibaly, a mis l’occasion à profit pour justifier la présence des forces marocaines en République de Guinée. L’officier a également profité pour parler du décret portant dissolution du bataillon de la sécurité présidentielle. Il a aussi exprimé sa satisfaction par rapport aux différents chantiers ouverts à travers le pays.

Concernant le décret pris par le Président de la Transition, Colonel   Mamadi Doumbouya qui a dissout le bataillon de la Sécurité Présidentielle, le chef d’état-major avance les raisons de cette action, a appris Laguinee.info à travers un de ses reporters.

« Là encore, il s’agissait d’une formalité administrative. Vous savez au temps du feu Président le Général Lansana Conté, l’unité qui assurait sa sécurité et sa protection s’appelait le bataillon autonome de la sécurité présidentielle. A sa mort en 2008, les nouvelles autorités du pays à leur tête le Capitaine Moussa Dadis Camara, ont crée ce qu’on appelle le régiment commando qui a remplacé cette unité, le bataillon autonome de la sécurité présidentielle. Quand le Général Konaté aussi a pris les rènes du pays, il a redéployé ce régiment commando à Samoriah pour constituer ce qu’on appelle le bataillon spécial des commandos en attente dans le cadre de la force Africaine en attente. Après l’investiture du Président Alpha Condé en 2011,le bataillon de la sécurité présidentielle a été crée donc, c’est ce bataillon qui a assuré sa sécurité jusqu’au 05 Septembre 2021. A partir du 05 Septembre 2021, les missions de protection du Président sont redonnées aux groupements des forces spéciales. Le bataillon de la sécurité présidentielle qui n’avait plus de mission spéciale officielle a été cantonné au km36. Vous vous souviendrez que pour l’ouverture des frontières avec les pays voisins, il y a eu une évaluation au cas par cas des risques que nous encourrions en ouvrant les frontières. A l’issue de ça, l’une des recommandations phares a été le fait qu’il faut renforcer le volume de force. C’est pendant ce temps que les éléments qui constituaient le BSP ont été déployés le long des frontières et dans certaines unités. Donc, quasiment à cette date, c’est une unité qui n’existait plus. Mais administrativement, vous savez tous en vertu du parallélisme des formes, seul un décret peut abroger un décret. Le décret qui a mis le BSP en place n’était pas du tout rapporté jusqu’à date (…). Il était temps de mettre fin à cette situation. C’est pourquoi ce décret a été prit », a-t-il affirmé.

Pour l’ouverture des chantiers, le chef d’état-major exprime ses sentiments.

« Beaucoup de chantiers ont été ouverts, d’autres le seront encore. On est heureux de constater que les chantiers évoluent vraiment grâce à l’implication personnelle du chef de l’Etat et grâce au suivi régulier du ministre de la défense nationale qui ne ménage aucun effort de mettre en place les moyens à temps », se réjouit-il.

Aminata Bah pour Laguinee.info

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