Docteur Bernard Goumou à sa prise de parole, a réitéré la volonté du gouvernement d’œuvrer pour le respect du délai du retour à l’ordre constitutionnel. « Le gouvernement que je dirige se réjouit du soutien dont il bénéficie de la part des pays frères et amis, des partenaires techniques et financiers, des acteurs politiques et sociaux, des médias ainsi que de la population guinéenne. Je réitère ici l’engagement pris par le chef de l’État, à sa tête le colonel Mamadi Doumbouya pour le retour à l’ordre constitutionnel par l’organisation d’élection libre, crédible, transparente et équitable. Comme vous le savez, le chronogramme de la transition a été élaboré par la Guinée puis accepté par la CEDEAO, la communauté internationale dans le cadre d’un compromis dynamique. Pour endosser pleinement notre responsabilité, il nous revient de mettre en œuvre ce chronogramme. Parce qu’il décidera de l’avenir de la Guinée comme à chaque grand tournant de notre histoire, nous devons prendre en main notre destin pour assurer notre souveraineté. Le 9 février dernier le président de la transition a mis en place par décret, un comité de suivi, évaluation de la mise en œuvre du chronogramme de la transition. Ce comité placé sous mon autorité en charge de suivre, d’orienter et d’évaluer la mise en œuvre du chronogramme de la transition et des réformes politiques en Guinée. C’est la preuve éloquente que le président de la transition s’inscrit résolument dans le respect du chronogramme dans son délai et à sa mise en œuvre », indique le chef du Gouvernement.

 

Pour le Premier ministre, il revient de rassembler toutes les composantes sociopolitiques de la nation pour réussir le déroulement du chronogramme de la transition. « C’est une responsabilité collective face à notre histoire. Pour ma part, cette mission est devenue un sacerdoce et je consacrerais toutes ma volonté, toute mon énergie afin de la réussir. Ce qui explique d’ailleurs la tournée avec les facilitatrices du cadre de dialogue inclusif dans les sièges des coalitions des partis politiques et de la société civile. La main tendue du chef d’État à tous les acteurs sans exception, pour susciter un climat de confiance et de dialogue », a conclu le Chef du Gouvernement.