Lors d’une rencontre tenue ce vendredi 28 avril 2023, dans un réceptif hôtelier de la capitale, le ministre de l’administration du territoire et de décentralisation a donné des explications relatives au niveau de mise en œuvre de l’agenda de la transition ainsi que le budget d’exécution du chronogramme. C’était en présence des partenaires techniques et financiers et les acteurs socio-politiques du pays, a constaté Laguinee.info à travers un de ses journalistes.
A l’entame le ministre Mory Condé a d’abord indiqué que gouverner c’est de rendre compte et d’harmoniser les faits et les dits avant d’énumérer les points du chronogramme qui ont démarré. « Les deux premiers points à savoir le récemment administratif et le recrutement général de la population et de l’habitat et le recensement général à vocation d’état civil, ont déjà démarré. Je précise que y a certaines actions de ce recensement général à vocation d’état civil que le gouvernement avait déjà anticipé depuis 2022 et qui sont en train d’aller très rapidement. Comme dans le compromis dynamique avec la CEDEAO, on s’est accordé un délai de 24 mois, cela va sans dire que les ressources financières qui doivent être mobilisées pour accompagner le gouvernement de la transition devaient aussi être de mise aujourd’hui afin d’aller très rapidement sur ce processus », dit-il.
Poursuivant, le ministre de l’administration du territoire a évoqué le budget lié à l’exécution du chronogramme. « Nous avons présenté le budget lié à la mise en œuvre de ces dix points du chronogramme de la transition qui se chiffre à un montant de 5 milles milliards 800 et quelques milliards de francs guinéens. Aujourd’hui le gouvernement dans le cadre de son appui budgétaire à la matérialisation de ce processus a pour le premier semestre de 2023, mis un montant d’environ 500 milliards pour l’accompagnement, 400 milliards pour le recensement à vocation d’état civil et environs 100 milliards pour le recensement général de la population et de l’habitat. Cette rencontre aujourd’hui, c’est de montrer à nos partenaires techniques et financiers qui ont pris des engagements auprès de la communauté nationale et régionale qui est la CEDEAO d’accompagner la Guinée, de sonner la sonnette d’alarme afin qu’ils puissent se mobiliser très rapidement pour accompagner le gouvernement afin d’avoir les ressources pour qu’on puisse mettre ces dix points de l’agenda de la transition, dans le délai imparti des 24 mois initialement convenu entre la Guinée et la CEDEAO », a expliqué le ministre Mory Condé.
Aliou Maci Diallo pour Laguinee.info
