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Détention prolongée de Kassory : la défense dénonce une politisation de la procédure

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Ce mardi 11 avril 2023, la cour suprême a, pour la énième fois prorogé son arrêt sur la demande de mise en liberté de l’ancien Premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana. Une prolongation que son avocat, maître Sidiki Bérété dénonce et y voit une politisation à outrance de la procédure. Il l’a fait savoir ce mercredi 12 avril 2023, lors de son passage chez notre confrère de FIM Fm dans l’émission Mirador, a appris Laguinee.info à travers un de ses journalistes.

En effet, l’ancien Premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana doit encore patienter jusqu’au 18 avril prochain pour connaître la décision de la Cour Suprême sur sa demande de mise en liberté. Un 12ème report qui vient détériorer la confiance des avocats de Kassory Fofana vis-à-vis de la justice.  « Vous savez aujourd’hui, quand on dit que la justice est indépendante, c’est une moquerie. Sinon la cour n’a de compte à rendre qu’à la loi, mais si elle refuse de dire le droit, ça veut dire que le dossier est purement politique. C’est un procès politique loin de la légalité. Sinon sur le fond on ne se reproche de rien mais l’ordonnance de règlement est déjà rendue. Qu’est ce qui empêche la cour de dire le droit quand le pourvoi est irrecevable, rien absolument et c’est dommage et regrettable. Dans tout cela notre client est gravement malade mais l’histoire est là » a-t-il soutenu.

Sur la question de la comparution de Dr Kassory Fofana par devant la chambre de jugement de la CRIEF, le 17 avril, Me Sidiki Bérété dit qu’ils ne prêteront jamais le flanc à cette juridiction qui, selon lui, ne les rassure pas.  « Le souci d’un procès juste et équitable, c’est l’égalité des chances, mais si vous partez à un procès où vous êtes condamnés déjà à l’avance. Mais je ne vais pas aller prêter le flanc. Le problème ce qu’on n’est pas rassuré. Tout est fait pour nous condamner, pour nous éliminer politiquement. On n’ira jamais perdre notre temps parce qu’on connaît déjà leurs intentions. Il faut d’abord que les décisions rendues soient respectées. Sinon nous n’avons pas peur des débats publics contradictoires puisqu’on ne se reproche de rien. Mais malheureusement, on s’oppose catégoriquement à ces décisions rendues au mépris de la loi », a-t-il fait savoir.

 

Mamadou Hassimiou Diallo pour Laguinee.info

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