À la barre de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF), l’ancien ministre de l’environnement Oyé Guilavogui a été interrogé sur l’usage qu’il en a fait des 50 millions de dollars destinés à la relance de la SOTELGUI.

Sur cette question, l’ancien ministre d’Alpha Condé a été formel. Il n’a « pas été associé à l’utilisation des 50 millions de dollars destinés à la relance » de cette société de téléphonie, rapporte Laguinee.info à travers un de ses journalistes.

Selon lui, « ce montant est une dette qui a été contractée par l’État à la banque chinoise ». Il a été utilisé pour l’achat des équipements de dernière génération par Huawei, l’entreprise en charge du marché à l’époque des faits.

Poursuivant, il dira que « c’est l’administration et contrôle des grands projets (l’ACGP) qui a monté le projet » ajoutant que tout le montant a été dépensé sous contrôle de cette institution.

« Je n’ai pas vu même la couleur de cet argent. Ce n’est pas comme ça qu’on détourne l’argent d’un bailleur de fonds. En plus, nous parlons de dollars là, pas de francs guinéens », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Oyé Guilavogui, répondant à la question de savoir pourquoi la société n’a-t-elle pas été relancée, a affirmé que « c’est un problème de gouvernance qui a bloqué sa relance », se targuant avoir voulu lui, de privatiser la société alors le président d’alors voulait qu’elle soit gardée à l’état.

Mohamed Kallo pour Laguinee.info