En novembre dernier, une fillette du nom de Blandine Guilavogui avait été enlevée et tuée par des inconnus à Macenta, une préfecture de la région forestière de la République de Guinée. Plus de cinq (5) mois après, l’enquête n’est toujours pas close et les personnes (deux femmes toutes épouses du père de la victime, ndlr) continuent de croupir en prison.
Pourtant, deux ordonnances de mise en liberté conditionnelle ont été prise en faveur de ses deux coépouses, présumées auteures de ce meurtre. Leur époux, Nestor Gbabo Guilavogui qui plaide pour le triomphe de la vérité dans cette affaire, ne comprend pas pourquoi ces deux décisions de justice souffrent de non-application, a appris Laguinee.info à travers un de ses journalistes.
« Je demande que lumière soit faite sur cette affaire. Parce que, c’est une situation inconcevable. Je me demande pourquoi la non-application des décisions de justice. Je ne peux pas comprendre qu’on refuse d’exécuter une décision de justice. Le procureur a raison de vouloir faire appel contre l’ordonnance. Mais après l’appel du procureur, on nous a envoyé un arrêt qui date du 1er mars. Mais pour l’application de cet arrêt aussi cause problème. C’est vraiment inquiétant. Je n’ai pas fait droit; mais, je sais que même le pourvoi n’a plus son sens, je ne pense que le procureur soit dans le délai. On ne peut pas refuser d’appliquer une ordonnance de remise en liberté et un mois après, on se pourvoi contre cette ordonnance. Je me demande pourquoi cela. Aujourd’hui, j’ai un cœur meurtri. Les enfants qui sont petits sont au village, je ne connais même pas leurs conditions de vie. Ils ne peuvent pas rester avec moi ici étant donné que leur mères sont toutes en prison », a regretté Nestor Gbabo Guilavogui, père de Blandine.
Par ailleurs, les deux ordonnances en faveur des femmes de Nestor Gbabo Guilavogui ont été prises le 1er janvier pour la première et le 25 janvier pour la seconde.
Laguinee.info vous propose ci-dessous lesdites ordonnances de mise en liberté