samedi, novembre 23, 2024
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Médias awards Guinée : une trentaine de journalistes bénéficient d’une série d’ateliers de formation

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En marge de la cérémonie de distinction des professionnels de médias, la structure Maak’Com a organisé une série d’ateliers de formation destinée aux hommes de médias ce jeudi 16 mars 2023, à l’espace Opéra de sonfonia, a constaté Laguinee.info à travers un de ses reporters.
Yeké Bonamou commissaire adjoint des Médias Awards

Yeké Bonamou commissaire adjoint de cet événement explique les raisons de l’organisation de ces ateliers de formations. « L’idée derrière cet atelier, c’est d’outiller les journalistes afin de mieux connaître l’appareil judiciaire de notre pays, leur apprendre les terminologies juridiques afin que dans la couverture des événements juridiques, ils ne soient pas bleus », a-t-il laissé entendre

Le tout premier atelier a porté sur la responsabilité du journaliste et a été animé par Justin Morel Junior. Au cours de son intervention, il a  invité les jeunes journalistes à plus d’objectivité dans le traitement de l’information. « Je vous exhorte à plus d’abnégation, de la passion et restez en constance dans la recherche de la vérité, c’est-à-dire une très grande part d’objectivité car notre cohésion sociale en dépend », a-t-il signifié
Justin Morel Junior, journaliste, ancien ministre et formateur

Par ailleurs, Justin Morel Junior se dit très optimiste car, soutient-il, la relève va de bon train. « Les discussions m’ont permis de savoir qu’ils ont les concepts et ça c’est important, après c’est la mise en œuvre de ces concepts et leur application sur le terrain qui feront la différence et je pense que de ce côté là on a plein d’espoir parce que ensemble, ils ont fait des révélations critiques concernant le métier, les attitudes des uns et des autres, énumérer les faiblesses de certains médias et puis identifier les forces que certains ont et qui peuvent être des leviers pour la démocratie et donc la liberté d’expression dans notre pays », dit Justin Morel

Après ce premier atelier, c’est au tour de Mamadou Dian Diallo, juge correctionnel au TPI de Mafanco d’animer un autre qui a été axé sur les grandes étapes du procès pénal. Lors de son allocution, il a expressément notifié que les délits de presse peuvent faire l’objet de poursuite pénale bien que les journalistes soient dotés d’une loi, notamment la L002. « Lorsque c’est un délit de presse, il est jugé selon la loi sur la liberté de la presse. Mais à ce niveau il faut lever l’équivoque, le journaliste peut se voir poursuivi selon le code pénal si toutefois il commet une infraction de droit commun par exemple un journaliste qui insulte quelqu’un en dehors de l’exercice de son métier ou bien qui frappe sa femme à la maison ou qui vole ces actes ne constituent pas des infractions de presse. Par conséquent, il se verra appliquer le code pénal. Il faut également lever l’équivoque sur la loi sur la cybersécurité et la protection des données personnelles. Parce que si vous êtes en train d’animer une émission qui est retransmise sur Facebook et qu’une personne se sente insultée par cette émission vous serez poursuivi selon la loi sur la cybersécurité et la protection des données personnelles », explique le magistrat
À rappeler que ces séances de partage se poursuivront ce vendredi 17 mars 2023, au même endroit avec d’autres spécialistes de divers domaines.
Mamadou Hassimiou Diallo pour Laguinee.info
Tél. : 628-67-70-74
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