Après une semaine de formation au bénéfice des femmes de l’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG) au siège du parti situé à la minière dans la commune de Dixinn, ce mercredi 08 mars 2023, a été marqué par la remise des satisfécits à plus de 300 participantes, a constaté Laguinee.info à travers un de ses journalistes.
La vice présidente du comité national des femmes de l’UFDG indique que cette formation était une façon de permettre aux femmes de s’épanouir. « Cette formation a sa raison d’être c’est pour être en adéquation avec le thème de l’année qui est « Un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes. Donc voilà l’objectif, nous avons penses qu’il existe un grand nombre de femmes qui se sentent exclu de la révolution numérique. Alors que le digital est un élément incontournable dans tous les aspects de la vie quotidienne. Donc une façon pour nous d’attirer l’attention du monde face à cette question que notre président a eu cette initiative pour apprendre aux femmes comment se prendre dans le digital et comment l’on peut s’épanouir à travers internet », a fait savoir Hadja Maimouna Bah Diallo, vice présidente du comité national des femmes de l’UFDG.
Oumou Kade Touré une des participantes à la formation se dit être satisfaite. « Il faut dire que ça a été un réel plaisir de prendre part à cette formation, ça a permis d’améliorer beaucoup de choses chez nous. Le début n’a pas été facile mais les jours qui ont suivi la donne a changé et nous avons reçu aujourd’hui nos satisfécits. Je demande à mes camarades d’exécuter ce qu’on a appris durant ce temps », dit-elle.
Par ailleurs, la vice présidente du comité national des femmes de l’UFDG a profité de cette journée pour faire une invite aux décideurs politiques. « Durant une année, c’est le seul jours qui est dédié à la gente féminine, donc nous profitons de cette journée pour faire le bilan pour savoir ce qui n’a pas marché et ce que nous pouvons faire pour atteindre l’objectif qui est l’épanouissement de la femme de façon générale, donc de façon simple c’est une journée de remise en cause. Dans la logique, tous les responsables et toutes les structures syndicales et politiques devaient faire la situation des femmes dans notre pays à savoir est-ce que la femme occupe sa place dans le développement socio-politique de notre pays?
Quand même les efforts sont fournies pour avoir 30% dans les instances de prises de décisions, mais malheureusement dans notre pays cela n’est toujours pas acquis mais cela ne veut pas dire qu’on va baisser la garde. Donc c’est l’occasion pour nous d’en appeler aux décideurs puisqu’il faut une volonté politique quand même pour atteindre l’objectif », a savoir fait Hadja Maimouna Bah Diallo.