Le président du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN) ne manque pas d’occasion pour faire l’éloge des actes posés par la junte au pouvoir en Guinée mais également lancer des flèches à l’endroit de ses anciens collègues. Lors de l’Assemblé générale hebdomadaire du parti tenue ce samedi 25 février 2023, Lansana Kouyaté soutient que le travail de Mamadi Doumbouya mérite appréciation et appelle Cellou et Sidya à rentrer au pays, a appris Laguinee.info à travers un de ses reporters.

Pour le leader du PEDN, le CNRD pose des actes qui doivent être reconnus. « Il faut dire les choses comme telles, cette junte pose des actes qui mérite d’être quand même reconnu. C’est la premier fois ou l’une des rares fois qu’un homme en tenue soit arrêté et jugé dans ce pays juste par ce que ça a été reconnu que leurs armes a tiré et a fait des ou une victime(s). Parlant d’autres choses, à leur arrivée le CNT a été mis en place et ils ont demandé à ce que les formations politiques soient représentées, chose faite et d’ailleurs nous, notre représentant fait notre fierté.

Un coup d’Etat n’a pas besoin de rétablir une loi et pourtant eux, ils ont fait. Mais ce qui est regrettable chez nous, qu’on apprécie pas les bonne choses et dès que tu fais, tu es automatiquement mis dans un sens que les gens veulent. Le chronogramme je suis sûr que les guinéens nous donnent raison maintenant, parce que vous vous souviendrez qu’au PEDN, nous sommes pour les 24 mois puisque nous avons estimé qu’on peut tout faire pendant ces 24 mois », dit-il.

Se prononçant sur ces collègues notamment Cellou Dalein et Sidya Touré, Lansana Kouyaté pense qu’ils doivent rentrer au pays. « Qu’ils comprennent qu’on ne peut pas résoudre le problème du pays étant hors du pays, donc qu’ils viennent, puisque même le premier ministre est allé a la rencontre de l’un d’entre eux, mais c’est aussi simple qu’ils rentrent maintenant, qu’on discute la question au tour de la table, certainement à l’issue de cela, l’on trouvera une solution. Ceux qui pensent qu’il faut déplacer le cadre de dialogue, c’est mal connaître le mécanisme et notre pays n’est pas à ce stade, puisqu’aucune partie du pays n’est occupée », a fait savoir le président du PEDN.