C’est au rond-point villa André que le ministre Béa muni de râteau et de pelle, a donné le coup d’envoi de cette journée d’assainissement au compte du mois de février. C’était en présence du maire de la commune urbaine, le gouverneur de la région, le préfet, les forces de défense et plusieurs proches collaborateurs du ministre.

Parlant de cette initiative d’assainissement, le ministre de la jeunesse et des sports a fait savoir aux citoyens le fait que l’État tient à ce projet. « C’est un engagement citoyen. Pourquoi on tient a cet assainissement, c’est pour montrer à tout citoyen un bel exemple, montrer à tous les citoyens aujourd’hui que la propriété de la ville nous appartient tous.

Ce n’est pas seulement l’État qui doit jouer son rôle, puisque si la ville se salit, c’est parce-que  les gens salissent, si la ville se salisse, c’est parce-que parfois l’État à l’époque ne jouait pas nécessairement son rôle»,a-t-il accusé.

Poursuivant, le ministre Béa indique que les villes et communes de l’intérieur du pays doivent être responsabilisées pour participer à l’assainissement. « Aujourd’hui, on doit mettre les outils  nécessaires en place, nous mettons des poubelles à la disposition, on doit permettre de venir ramasser les ordures. Je crois que toutes cette action politique de décentralisation est en train d’être tenue par le gouvernement, c’est-à-dire qu’on responsabilise les villes qu’on responsabilise les communes, qu’on responsabilise les maires, il faut qu’on leur donne des moyens aussi pour pouvoir mener leurs politiques pour que les citoyens qui viennent passer le week-end avec nous pour serrer la main, partager le moment avec nous puissent se sentir bien », a  martelé le ministre.