Depuis que son nom a été cité dans des affaires peu catholiques pour lesquels il devrait répondre devant la CRIEF (Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières), l’ancien directeur du protocole d’Etat du professeur Alpha Condé, comme une âme terrorisée et en peine cherchant l’absolution ne manque plus chaque semaine de s’attaquer, que dis-je, de diffamer le CNRD et son Président le colonel Mamadi Doumbouya. Le sieur Mamady Sinkoun Kaba, puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, en fuite hors de la Guinée, trouve là une bien drôle de manière de chercher l’absolution. Lui qui aurait dû plutôt battre sa coulpe, s’agenouiller pour demander pardon au peuple de Guinée pour tous les désagréments, les vols et pillages scandaleux qu’il lui a causés, se plait plutôt à noircir son âme par des accusations gratuites, des diffamations plutôt amusantes pour les observateurs avertis. Mais puisqu’il trouve toujours des tribunes bien préparées et motivées pour déverser sa haine, son ressentiment et sa rancœur, il continuera toujours à amuser la galerie. De là où se trouve confiné son patron et qui a pris un bon embonpoint pour un malade, il trouve en ce pantin la personne idéale pour dire et affirmer c’est que lui-même n’oserait jamais déclarer officiellement. Il y a donc lieu de s’intéresser à celui qui était appelé à Sékhoutouréya le ‘’drogué cravaté’’. L’on pourrait à priori penser à des motivations pécuniaires mais c’est se tromper, car de l’argent, Mamady Sinkoun Kaba, le‘’drogué cravaté’ ’en a, ou en a eu suffisamment et à foison. Rien qu’à voir à Conakry seulement la dizaine de duplex, autant de quadruplex et de deux immeubles déjà tous mis sous scellés par la justice guinéenne, on est obligé d’écarquiller les yeux. Et les révélations faites par d’anciens collaborateurs à lui détenus à la maison centrale de Conakry pour les mêmes faits d’enrichissements illicites. L’on tomberait à la renverse. Que dire des confidences de riches hommes d’affaires guinéens et de Libanais qui étaient obligés régulièrement de ‘’satisfaire l’entrée’’ en devises (comme on le disait à la présidence en son temps) pour avoir une audience avec son patron ? Nombre de marchandises prohibées entraient ainsi frauduleusement en Guinée par le port autonome de Conakry – devant des douaniers médusés et impuissants – parce qu’estampillées par Mamady Sinkoun Kaba ‘’Présidence de la République’’. Tout comme également des marchandises bien que licites de libanais mais non dédouanées à travers la même procédure. Qui ne se rappelle pas du scandale des poulets surgelés impropres à la consommation, retrouvés sur les marchés de Conakry saisis par les services de contrôle de qualité et ensuite remis à leurs propriétaires grâces aux interventions de l’ancien directeur du Protocole d’Etat ? Pour la drogue et son trafic, cela n’intéresse personne puisque que tout le monde le savait et lui-même consommait impunément sa cocaïne dans les locaux même de la Présidence. Avec Mamady Sinkoun Kaba à la Présidence de la République, la Guinée était redevenue la plaque-tournante de la drogue vers les pays d’Europe et d’Amérique. Bon nombre de Guinéens étaient d’ailleurs surpris de voir les grands barons de la drogue poursuivis ou arrêtés du temps du CNDD entrer et sortir de la Présidence comme bon leur semblait. Les jets qu’il faisait louer pour les déplacements de son patron servaient également pour le transport de cette même drogue protégée par le sceau présidentiel sans que ce dernier n’en sache rien. Si et seulement si ce dernier savait ce que des individus comme ce vil Sinkoun ont fait comme torts à sa gouvernance, il ne lui aurait jamais confié ses missions actuelles de dénigrement du CNRD. Il aurait alors compris qui sont les responsables de ses malheurs. En effet, Mamady Sinkoun Kaba, dont le fils a été d’ailleurs récemment épinglé il y a quelques semaines à Dakar au Sénégal dans une odieuse affaire de cocaïne, fait partie de ceux qui ont contribué à couler le pouvoir du vieux. Mais, et apparemment, l’homme n’est pas suffisamment connu des Guinéens ni de ses médias qui lui tendent le micro pour ses sorties politiques qui justifieraient qu’il ne puisse être livré à la justice guinéenne. Car, et c’est aussi son calcul, il sera désormais considéré comme exilé politique et ne saurait être en ce moment remis aux mains de la justice guinéenne qui l’attend de pied ferme pour qu’il justifie certaines saignées financières au détriment de l’Etat. Parce que non seulement au lieu de faire perdre des milliards à la douane et au fisc guinéens, il a contribué largement à empoisonner les populations avec les marchandises impropres à la consommation qu’il faisait entrer en complicité avec des commerçants et autres opérateurs dit économiques.
Comme on le voit, Mamady Sinkoun Kabba, le ‘’drogué cravaté’’, en véritable écornifleur ne se prête pas au jeu de son ancien employeur pour des raisons de solidarité mais bien pour la sécurité de sa propre personne et la protection de ses investissements au Sénégal voisin. Mais, il faut reconnaitre que dans la situation pitoyable où se trouve son patron toute assistance est la bienvenue même celle du diable. Il ne peut trouver alors personne mieux indiquée que son ancien directeur du Protocole dont la parole aux yeux des Guinéens et du monde serait crédible et vaudrait de l’or au vu des fonctions officielles qu’il a occupées auprès de lui. Malheureusement des médias, qui gagneraient à investiguer sur son passé et savoir par exemple pour quelle histoire non élucidée de meurtre ne peut-il plus mettre les pieds en Angleterre, se plaisent pour des raisons que l’on connaît également à lui tendre le micro devenant ainsi les relais de ses diffamations et de la propagande politique de son ancien employeur. Malheureusement tout se sait en Guinée et dans le monde planétaire d’aujourd’hui rien ne peut plus se cacher. Pas en tout cas la vie cachée d’un énergumène passé champion dans les partouzes et les orgies à l’hôtel Sheraton. Ces vidéos aussi existent. Ceci étant le début de la livraison des sales affaires qui se sont passées en Guinée au nez et à la barbe des Guinéens, il est de notre devoir de faire savoir la vérité encore et toujours. Mais, vraiment, la Guinée revient de loin. De très loin.
MOUSSA CONDÉ – DCI PRG
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