La victime Mohamed Soumah revient sur les circonstances du sinistre.
« C’est vers 3 heures que les flammes ont réveillé les enfants dans leur sommeil. Presqu’on peut vous dire que rien n’est sorti comme vous le voyez. Déjà nous travaillons avec les gaz matelas, c’est-à-dire des objets inflammables, dès que les flammes se sont déclarées ça a continué partout dans l’atelier. À notre tour, nous avons contacté le service de la protection civile qui est venu mais avec des moyens limités c’est-à-dire qu’ils étaient en manque d’eau, mais avec le concours du voisinage on a pu maîtriser une partie qui était déjà en fumée. Mais quand même les sapeurs-pompiers ne sont pas venus à temps et avec une quantité d’eau insuffisante, donc voilà ce qui a beaucoup joué sur nous », explique-t-il.
Poursuivant, il indique qu’il est difficile d’établir un bilan pour le moment. « Sur le bilan ce n’est pas facile d’établir mais personnellement j’ai perdu tout mes matériels y compris des meubles qui étaient déjà prêts à être livrés », a-t-il fait savoir.