Au sortie de la cours de la maison carcérale , Alphonse Charles Wright s’est adressé aux autorités locales. « Cette population a besoin d’une justice qui l’écoute, elle a besoin d’une justice qui trouve la solution à leurs problèmes, pas une justice qui constitue d’handicap pour elle. Aux maires et autorités coutumières, d’éviter l’immixtion dans les affaires judiciaires. À tous les cadres du département de la préfecture ou de la région de Faranah, de savoir que désormais la justice appartient au peuple, ça n’appartient pas à un individu. Les droits de l’homme dans ses prérogatives sont non négociables. C’est ce message que je voulais tenir à apporter aujourd’hui avant notre rencontre de demain de tirer les choses au claire en leur donnant la parole dans un espace d’échange franc et direct », dit-il.

S’adressant aux régisseurs, le ministre de la justice souligne, « les régisseurs qui sont là ne sont même pas formés, il n’y pas de dossier individuel pour chaque détenu. Comme je l’ai dis, ça va être corrigé et si ce n’est pas fait d’ici demain, le régisseur sera poursuivi pour détention arbitraire. Les citoyens qui sont là, ce ne sont pas des oubliés de la république. Ils sont en conflit avec la loi, mais il est important que leurs droits soient respectés. Je ne viens pas ici pour dénoncer seulement il faut corriger. Aujourd’hui, c’est le travail qui est en train d’être fait, on ne quittera pas sans que, ce que nous avons constaté ne puisse être corrigé dans l’intérêt du respect des droits des détenus », a fait savoir Charles Wright.