Pour Elhadj Dembo Sylla, participer à ce cadre de dialogue est une opportunité. « C’est nous les politiciens qui disions qu’on ne peut aller au dialogue s’il n’y a pas le médiateur de la CEDEAO, on ne peut pas aller à un dialogue où il n’y a pas le G5. Si maintenant la CEDEAO à travers son médiateur, le  G5 tous ceux-ci vous disent maintenant la priorité c’est qu’il faut aller au dialogue où on va discuter certaines choses. Chaque parti et chaque coalition est indépendante et autonome. De toutes les façons nous autant que faire se peut, si ça se présente à nous qu’on défende les intérêts globaux de tout le monde, on le fera », déclare le vice-président de l’UDG.

A la question de savoir si la CORED a tourné la page du quatuor, Dembo Sylla répond. « Sous la forme, la CORED n’a pas claqué la porte du quatuor.  La CORED s’est considérée plutôt exclue du quatuor. On a affiché tout récemment un compte rendu de notre réunion, la dernière qu’on avait tenue avant hier, où nous avons constaté plutôt qu’on a été exclue du quatuor. Parce qu’il y avait un peu de contentieux entre des leaders. Nous avons souhaité que ce contentieux soit évacué d’abord avant qu’on évolue. Mais nous n’avons pas trouvé des bonnes volontés par rapport au règlement de ce contentieux. Et c’était dans cette attente là qu’on nous a déposé une correspondance pour signer à l’attention du Premier ministre. Nous avons rétorqué qu’on ne pouvait pas le faire aussi longtemps que le contentieux n’est pas évacué. Donc, ils ont déposé cette correspondance en enlevant notre logo sur le papier officiel du quatuor, on nous a pas mis comme signataire. On a considéré au moment où ça a été déposé et que nous étions traités de cette manière là, ça veut dire qu’on est exclue. On a pris acte de notre exclusion », a expliqué Elhadj Dembo, Sylla vice président de l’UDG.