vendredi, novembre 22, 2024
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Procès du 28 sept/Pivi à la barre : voici la version des faits du ministre chargé de la sécurité présidentielle du CNDD

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Les différents accusés dans le dossier du massacre du 28 septembre 2009 continuent de défiler devant la barre du Tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la cour d’Appel de Conakry. Ce mardi 22 novembre 2022, c’est le tour de Claude Pivi, ex ministre chargé de la sécurité présidentielle au temps du CNDD.

A la barre, Claude PIVI alias Coplan déclare n’avoir jamais été au stade où ces crimes odieux ont été perpétrés et revient sur sa journée du 28 septembre 2009, rapporte un journaliste que Laguinee.info a dépêché sur place.

« Le 28 septembre, très tôt le matin, moi j’avais déjà une mission du président Dadis pour aller traquer certains bandits, des militaires qui s’étaient accaparé de certains pick-ups au niveau de la Présidence. Donc, très tôt le matin, moi j’ai quitté la Présidence pour aller derrière eux avec certains de mes hommes. A 6 heures et quelques, j’étais déjà entre Maneah et Coyah dans le côté droit appelé Friguiady où ils s’étaient installés. Mais avant qu’on arrive là-bas, c’était trop tard. Ça a trouvé qu’ils ont quitté. (…) Je suis retourné pour aller à la Présidence vers 9 heurrs et quelques », a-t-il déclaré.

De son retour de Coyah, l’ancien ministre chargé de la sécurité présidentielle sous Dadis indique avoir pris la route Le Prince pour aller au Camp Alpha Yaya Diallo siège de la Présidence.

« Au niveau de Bambéto, les gens criaient pour dire que des militaires ont tiré sur la population au stade. Je leur dis de ne pas barrer la route, mais plutôt de s’asseoir devant leurs boutiques et nous faire signe quand des militaires viennent chez eux parce qu’il y a des militaires qui ne sont pas contrôlés. Je suis parti au Camp trouver le président Dadis. En partant à mon bureau, ça a murmurait. Certains militaires disaient qu’on a eu des renseignements que certains de nos collègues sont partis au niveau du stade et ont fait de troubles. J’ai dit qui les a donné l’ordre. Certains parlaient du nom de Toumba, d’autres disaient Marcel et Tiégboro », a-t-il fait savoir.

Après avoir été informé de ces troubles perpétrés par certains de ses collègues militaires, dit Pivi, il aurait engagé des enquêtes pour retrouver les militaires qui sont partis au stade.

« J’ai appelé mes chefs de groupe pour faire un contrôle en place. J’ai contrôlé mes hommes qui étaient aux piquets, ils étaient tous en place. Je dis maintenant ceux qui n’étaient pas là, vous allez faire des enquêtes autour de ça. Je suis rentré me coucher au bureau jusqu’à 20 heures. (…) Moi je n’ai pas été au stade ni la journée ni la nuit », a insisté Claude Pivi alias Coplan.

A l’en croire, il avait même pris la décision de mettre aux arrêts Toumba Diakité, Marcel Guilavogui et Tiégboro Camara, mais le président Dadis l’avait dissuadé jusqu’à ce que la commission internationale d’enquête termine son travail.

A suivre !

Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info
Tél. : (00224) 621 28 03 88

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