Les autorités de la transition prévoient de lancer la session inaugurale du cadre de dialogue inter-guinéen le 24 novembre prochain. Sauf que les quatre grandes coalitions politiques du pays et plusieurs autres organisations de la société civile entretiennent toujours le flou sur leur possible participation.

Sur FIM FM dans l’émission Mirador de ce samedi 19 novembre 2022, Sékou Koundouno, responsable des stratégies et planification du FNDC voit déjà un dialogue mort né, sans la participation des acteurs majeurs et plus représentatifs de la transition.

« Ce cadre de dialogue est mort né, il n’aura pas lieu. Le 24 novembre, les gens vont se retrouver pour prendre des selfies, des photos et de pause café. Dans ce format actuel, vous ne verrez aucun acteur sérieux aller à cette rencontre », a-t-il estimé.

Pour ce responsable du FNDC, aucun dialogue sérieux et sincère ne peut avoir lieu sans la libération des détenus politiques et sans la présence de la CEDEAO qui va présider le cadre.

« Nous avons toujours été demandeurs de dialogue. Nous sommes toujours demandeurs dialogue, mais nous demandons un dialogue sincère, un dialogue structuré. Mais ce dialogue ne peut pas se faire si au côté de la maison centrale de Conakry il y a encore des détenus politiques. Ce dialogue ne peut pas se faire si il n’est pas présidé par la CEDEAO, parce qu’il n’y a pas de confiance entre nous et le CNRD », a lancé Sékou Koundouno.

Pour l’heure, les quatre grandes coalitions politiques du pays ne se sont pas encore décidées pour participer ou non à ce cadre de dialogue.

Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info
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