L’ancien ministre de la santé et de l’hygiène publique (lors du massacre du 28 septembre 2009) a exprimé ce mardi, 15 novembre 2022, les sentiments qui l’animent après deux jours d’interrogatoire successifs.
Le Colonel médecin Abdoulaye Chérif Diaby se sent libéré, selon lui, du lourd fardeau qui pesait sur sa tête après avoir donné sa version des faits sur ces crimes odieux commis au stade du 28 septembre en 2009, rapporte Laguinee.info à travers un de ses journalistes.
« Je me sens déchargé parce que j’avais un lourd fardeau sur ma tête. Voici un procès que j’ai tellement attendu, parce j’avais un poids moral sur moi. Donc, je me sens libre, parce que j’ai dit au Tribunal ma part de vérité; ce que je connais, ce que j’ai vu et ce que j’ai vécu. Donc, je me sens libéré.
Imaginez-vous qu’on dise qu’un médecin clinicien a donné un coup de pied à un malade, les gens vont le croire parce que c’est les gens qui parlent. Mais aujourd’hui, le peuple est édifié. J’étais crispé, j’étais mal en point », a déclaré Colonel Abdoulaye Chérif Diaby.
A suivre !
Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info