Ces aviculteurs victimes de la grippe aviaire dans la zone de Coyah, ne décolèrent pas. Ils tiennent à tout prix à leur indemnisation comme le stipule le code de  l’élevage. « Le décret promulgué le 13 avril 2021 prévoit une indemnisation. Après avoir abattu les poules et aujourd’hui notre ministère nous demande un prêt remboursable.  Alors où est le respect du code de l’élevage ? Notre présence aujourd’hui, c’est devant la présidence. Parce que lorsque le père fuit sa responsabilité, notre département, il faut faire face à la tribune. C’est raison pour laquelle à travers cette sortie, nous interpellons l’ensemble des membres du gouvernement notamment le Ministre de la justice. Parce que lorsqu’on parle de procès de la refondation, il faut forcément que ça passe par le respect des textes. Aujourd’hui nous n’avons pas de forces mais nous avons une voix. Nous demandons que le ministre de la justice se saisisse du  dossier afin que nous soyons entendus et indemnisés comme le prévoit le code de l’élevage et le décret presidentiel », indique Lounceny Magassouba, président de la commission d’organisation du sit-in.

Le ministère de l’élevage et de l’agriculture a  dans un post sur sa page Facebook demandé aux victimes de la grippe aviaire, de contracter des prêts avec zéro frais. Ces éleveurs ne veulent pas entendre cela. Ils demandent un cadre de dialogue pour étaler leur plan.

« C’est pendant le dialogue que les solutions naissent. Comment on peut prendre des décisions sans vous associer, c’est contre vous, c’est un piège. Mais nous nous demandons, premièrement l’indemnisation, le respect du texte. Deuxièmement nous demandons d’aller à la table. On a un plan de relance que nous allons proposer à notre département. Nous ne sommes pas contre leurs différentes propositions, notre dénominateur commun, c’est la relance des activités. Nous avons le même objectif que le département », a expliqué Lounceny  Magassouba.

Il reste à savoir si ces cries de coeur feront fumée blanche.