C’est l’un des passages de son intervention de ce mercredi 02 novembre devant le Tribunal criminel, chargé de juger le dossier du 28 septembre qui a beaucoup retenu l’attention, puisque lié à l’actualité sociopolitique guinéenne.

En répondant à une question de la défense sur le meeting du 28 septembre 2009 qui a été réprimé dans le sang, l’ancien aide de camp de Capitaine Moussa Dadis Camara a mis l’occasion à profit pour donner son point de vue sur les manifestations sociales et politiques de façon générale, a appris Laguinee.info à travers un de ses journalistes.

« Quand il y a manifestation, il faut laisser la latitude aux professionnels qui sont outillés à cela; la gendarmerie et la police pour encadrer, ça n’entraînera rien. Accompagner d’un point A à un point B et du point B au point A, c’est très simple. On n’a pas besoin de s’en prendre à la population », a-t-il lancé.

Sur les raisons du meeting du 28 septembre 2009, Aboubacar Sidiki Diakité indique que « si c’était l’armée qui s’était levée pour prendre le pouvoir, je pense qu’ils allaient nous trouver là-bas ».

Mais, poursuit l’ex aide de camp de Capitaine Dadis, « je sais que la population là voulait juste exprimer son mécontentement et de faire des propositions. Donc, ce n’était pas contre nous », a laissé entendre Toumba Diakité.

A suivre !

Depuis le Tribunal, Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info