Après plusieurs démarches auprès des autorités, les aviculteurs passent enfin à la vitesse supérieure. Ils se disent être relégués au second plan et veulent désormais voir les choses claires.

« Depuis l’avènement de la grippe aviaire, beaucoup des choses se sont passées. Nous voulons maintenant tirer les choses au clair.  Nous avons l’impression que le ministère nous ignore. Depuis huit mois nous sommes en train de patienter et notre patience a des limites.  Aujourd’hui beaucoup parmi nous n’ont pas d’activité. Vous n’êtes pas sans savoir aujourd’hui que le domaine agricole produit beaucoup d’emplois directs et indirects. Il faut reconnaître que toute personne qui crée un emploi enlève une tâche sur l’Etat. Le ministère nous traite des lobbying et il a coupé tout contact avec nous », explique Diawara Ibrahima chargé des stratégies de collectif.

Le collectif réclame l’indemnisation parce que, dit-il, « il faut respecter le code de l’élevage  qui dit que si une maladie contagieuse est déclarée, l’Etat doit abattre les animaux concernés et procéder à l’indemnisation des victimes. C’est le code là qui nous lie et c’est ce qui peut garantir l’avenir du secteur », a fait savoir le porte-parole circonstanciel des aviculteurs.

Il faut noter que les pertes de ces aviculteurs sont estimées à plus de quarante milliards.