Présent lors du troisième jours de l’audience du procès du massacre du 28 septembre, le président du Parti UDRG était membre des forces vives au moment des faits, qui a organisé la manifestation ce jour.
Bah Oury se dit satisfait de l’ouverture du procès, rapporte Laguinee.info à travers un de ses reporters.
« Premièrement je pense qu’il faut se féliciter que les débats se sont bien déroulés dans une atmosphère relativement paisible en écoutant toutes les parties aussi bien celles de la défense que le ministère public mais aussi la partie civile. Les choses se font avec professionnalisme dans une dynamique de convivialité. 13 ans dans l’attente de ce procès puisqu’il faut dire la vérité certains avaient peurs de la manière que le procès va se tenir. Et donc la nécessité est là, que la longue chaîne d’impunité soit rompue. C’est nécessaire de rendre à César ce qui appartient à César. Mais tout de même il faut l’avouer ceux qui ont eu cette initiative d’organiser ce procès, ils ont rendu un grand service à la Guinee d’aujourd’hui mais aussi celle de demain », dit-il.
Pour Bah Oury, le temps de la rupture contre l’impunité est venue. « Chaque chose à son temps comme vous le savez, depuis plusieurs années la chaîne d’impunité suit son cour, et le temps de la rupture est arrivé. Malgré que d’autres pensent que ce sera comme le passé mais laissez moi vous dire que le temps de cette rupture est venue et le processus de changement va se mettre en marche avec certes beaucoup de difficultés mais une page est en train d’être tournée » lance-t-il.
Le président de l’UDRG indique qu’il fait partie de la partie civile, c’est pourquoi dit-il, « je serai régulièrement présent pour assister à des audiences et je suis à la disposition des avocats de la partie civile qui nous diront quant il faut venir pour apporter notre part de vérité », conclu Bah Oury.
Aliou Maci Diallo pour Laguinee.info
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