Selon Aïssatou Bobo Diallo, c’est aux environs de 3 heures 15 minutes qu’ils ont été réveillés par des malfrats. Pas de pertes en vies humaines ni de blessés mais des objets de valeurs emportés. « C’était à 3 heures du matin, j’étais couchée au salon lorsqu’ils sont venus. Ils ont frappé à la porte, j’ai incliné un peu les rideaux pour voir de qui est-ce qu’il s’agissait. Je pensais que c’était mon oncle mais c’était deux personnes armées. Je suis allée directement réveiller ma mère pour lui dire qu’on est attaquée. J’ai dit à ma petite soeur d’appeler mon oncle pour l’informer et automatiquement mon oncle a ouvert la porte et ils ont voulu tirer sur lui mais heureusement ils ont tiré à l’air. Mon oncle a refermé la porte et les bandits sont revenus vers nous pour nous réclamer de l’argent. Ils ont même voulu violer ma jeune soeur. Et l’un d’entre eux a dit que l’on est venu chercher de l’argent et non de femmes. Ainsi, ils ont fouillé toute la maison en procédant à des casses. Ils ont quand-même pu me retirer mon argent de poche (250 000 francs guinéens). Ensuite, ils sont venus casser la vitre du véhicule qui était au garage », a relaté la victime.
La famille a tenté de se faire secourir par les forces de sécurité mais en vain. « Ils ont dit que ton jeune frère a de l’argent donc on est venu chercher de l’argent. L’un d’entre eux est réparti vers mes filles et a voulu violer l’une d’elles. C’est alors j’ai entendu sa soeur dire prenez tout ce que vous voulez et laisser nous en paix. Et du coup j’ai appelé secrètement un voisin pour lui dire d’appeler la gendarmerie de la T10. Mais ceux-ci ont dit qu’ils n’ont pas de véhicule et c’est finalement la BAC 12 de Km36 qui est venue. Mais, les bandits étaient déjà partis. Ils ont quand même fait le constat. Nous avons vraiment peur. Nous demandons à l’Etat d’assurer la sécurité de ses citoyens », plaide Abdourahamane Diallo père de famille.
Selon nos interlocuteurs, les bandits étaient au nombre de 5 éléments et ils étaient tous en tenues militaires.
Cette autre attaque vient relancer la question de l’insécurité en Guinée.