Tout d’abord, ils se sont réjouis de la tenue du procès des événements du 28 septembre 2009 en terre africaine de Guinée. Pour ces organisations de défense des droits de l’Homme, c’est très rare qu’un procès d’une telle envergure soit traité sur le continent.
Depuis des années, la FIDH travaille sur ce dossier. C’est pourquoi dit-elle, « quelque part nous voyons la satisfaction parce que c’est l’aboutissent d’une démarche. Ce n’est pas tous les jours que nous voyons les présumés auteurs devant leurs victimes. C’est très rare », s’est réjoui monsieur Willy Neth, chargé des programmes Afrique de l’Ouest à la FIDH.
L’ouverture de ce procès tant attendu donne aussi l’espoir aux avocats de la partie civile. « Je suis sortie avec un grand espoir. voir Dadis et compagnie en face de leurs victimes, c’est quelque chose de beaucoup. Maintenant, il faut poursuivre la procédure en mettant toutes les chances de notre côté. On va préparer les victimes », a laissé entendre maître Alpha Amadou DS Bah, l’un des avocats de la partie civile.