La défense du Capitaine Moussa Dadis Camara, Chef de la junte au moment des évènements du 28 septembre soupçonne la Fédération Internationale pour les Droits Humains (FIDH) de vouloir protéger le Général Sékouba Konaté, ministre de la défense à l’époque des faits.
Sur FIM FM dans l’émission Mirador de ce jeudi 29 septembre 2022, Me Pépé Antoine Lama, un des membres du pool d’avocats dit ne pas comprendre la démarche de la FIDH qui veut la justice, mais qui semblerait couvrir le Général Sékouba Konaté.
« Pourquoi on peut incriminer le président Dadis et laisser le ministre de la défense à l’époque ? Si c’était vraiment un travail sérieux. A un moment donné, je me suis posé la question de savoir si la FIDH veut la manifestation de la vérité ou si elle est là pour faire le travail d’une puissance qui ne veut pas qu’on touche à Sékouba Konaté, qui veut coûte que coûte, vaille que vaille qu’on s’acharne contre le président Dadis », a-t-il martelé.
A l’en croire, le nom de l’ancien ministre de la défense sous le CNDD figurerait dans l’ordonnance de renvoi au même titre que Dadis, Toumba et compagnie après une plainte d’un groupe de victimes à l’époque.
« Mais curieusement, Sékouba n’est pas entendu, n’est pas inculpé, n’est pas renvoyé devant le Tribunal. On s’est posé la question pourquoi ? La réponse, c’est juste un acharnement. (…) Et dans cette affaire, il y a eu un remous, les parties civiles ont été divisées parce que la FIDH n’a jamais voulu qu’on touche au Général Sékouba Konaté », a révélé Me Pépé Antoine Lama.
Abdourahmane Diallo pour Laguinee.info
Tél. : (00224) 621 28 03 88