Fodé Mohamed Soumah, président de la Génération Citoyenne (GeCi) trouve absurde le refus de certains leaders de partis politiques de participer à ce cadre de dialogue. « C’est absurde que la classe politique réclame le dialogue et refuser d’y participer. Mais de l’autre côté, les autorités ne font que tourner en rond avec des décisions unilatérales qui s’imposent à tous. Aucune directive n’est donnée; pas de lieu exact encore moins  l’ordre du jour. Rien n’est claire dans les documents, tout fonctionne par rapport aux rencontres de la CEDEAO ou pour des raisons inavouées », dit-il.

Sur la participation d’un autre médiateur externe, l’ancien parlementaire se veut clair, «  il ne sert à rien de se mettre à dos de la CEDEAO que l’on pense affaiblie ou les institutions internationales. L’implication d’un médiateur extérieur était sollicité par la classe politique mais c’est le contraire qu’il nous ont produit, le problème doit se résoudre entre guinéens mais cela ne veut pas dire qu’il faut couper les contacts avec les partenaires étrangers qui vont financer le processus transitoire du font en combe puisqu’il nous est impossible de supporter le tout jusqu’à l’installation du président de la République », explique t-il.

Le retour à l’ordre constitutionnel étant la finalité de tout coup de force, pour le président de la GECI, « le dialogue politique devrait permettre de s’accorder sur l’essentiel pendant que le chronogramme se déroule tranquillement », conclu-t-il.