Arrêté en marge de la manifestation du Front National pour la Défense de la Constitution, le 17 août dernier et placé sous mandat de dépôt, Ibrahim Diallo et compagnie, tous responsables du FNDC, croupissent à la maison centrale de Conakry.

Le lundi dernier le chargé des opérations du mouvement a été admis d’urgence à l’hôpital Ignace Deen où les médecins lui ont demandé de prendre en charge ses frais médicaux. Un acte que déplore son avocat maitre Salifou Béavogui et le qualifie de mauvaise attitude des médecins.

« Notre client a été admis d’urgence à l’hôpital où il devait suivre plusieurs examens, mais faute de moyens il n’a suivi qu’un seul à 150.000 francs et conduit en prison où il traverse des moments difficiles puisqu’il se torde des douleurs encore. C’est qui est regrettable et inquiétant dans cette situation, l’administration pénitentiaire qui est le représentant de l’Etat dans cette procédure devait prendre en principe les frais médicaux mais malheureusement on voit le contraire ça m’inquiète à vrai dire. J’aurais souhaité que mon client ait l’accès aux soins intensifs avant la tenue de son procès », explique l’avocat.

Poursuivant, maître Béa dit avoir introduit une demande de remise en liberté de ces clients. « De l’autre côté, le collectif a introduit une demande de remise en liberté des trois, Ibrahima Diallo, Oumar Sylla alias Fonike Mengue et Saikou Yaya Barry puisque leur détention n’a plus sa raison d’être dans la mesure où toutes les questions sont répondues sur la forme et le fond. Donc en attendant leur procès, on aurait souhaité qu’ils soient tous remis en liberté », a-t-il fait savoir.

Aliou Maci Diallo pour Laguinee.info

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