En dépit d’un protocole d’accord signé entre la structure des enseignants contractuels de Guinée et le département en charge de l’éducation, aucune issue favorable n’est encore trouvée. La structure l’a fait savoir ce mercredi 31 août 2022 à travers une déclaration qu’elle a faite dans l’enceinte du Groupe scolaire Titi Camara situé dans la commune de Matoto, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

Alseny Mabinty Camara, Coordinateur national de ladite structure explique le contenu du protocole d’accord signé avec le ministère de l’Enseignement.

« Nous sommes à un mois de la rentrée prochaine, rien n’est encore fait pour résoudre le problème. Une commission a été mise en place par le ministre Guillaume Hawing lui en personne concernant la situation des contractuels. Une commission mixte a travaillé et le résultat est dans un rapport déposé au département de tutelle mais malheureusement aucune publication n’a été faite. De l’autre côté un protocole a été signé qui dit qu’un concours fermé sera organisé au sein de notre corporation. Mais le passage du ministre Hawing devant les conseillers nationaux, nous a montré le contraire. Il est allé dire qu’il va privilégier les certifier de l’ENI et l’ISEEG. Nous ne sommes pas contre l’idée, mais il est plus nécessaire de penser au sort des contractuels qui ont passé plusieurs années avec la craie que de procéder à un recrutement sélectif. Voilà l’une des raisons qui nous a regroupé ici aujourd’hui pour dénoncer cette politique de deux poids deux mesures que ses prédécesseurs ont utilisées contre la corporation. Nous ne sommes pas contre le teste qu’il demande mais pas dans cette façon dont les gagnants et perdants sont déjà connu d’avance », dit-il.

Poursuivant, le coordinateur propose au ministre Guillaume de publier la liste du 12 janvier 2022. « Sur la liste après des corrections, nous avons obtenu plus de 10.000 enseignants contractuels, un nombre qui est inférieur au besoin du département qui est 20.000 enseignants Il est impérieuse à mon humble avis de donner la chance à ceux-là d’intégrer la fonction publique puisqu’ils ont plusieurs années d’expérience et plus proche des apprenants. Nous avons été reçu par le CNT et plusieurs promesses ont été tenue mais jusqu’à date aucune n’a été réalisée chose que nous déplorons. Nous avons des enseignants qui encourent des risques et d’autres même ont perdu leur emploi dans le privé pour la simple raison qu’ils ne sont pas garantis là-bas », explique-t-il.

Alseny Mabinty Camara déplore le fait que ses camarades à l’intérieur du pays sont pris en charge par la communauté dans un pays riche comme la Guinée.

Aliou Maci Diallo pour Laguinee.info

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