jeudi, novembre 21, 2024
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Ouverture du procès des massacres du 28 septembre : « ce n’est plus un problème de bâtiment qui se pose » ( Me Hamidou Barry)

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Le Président de la transition a instruit avec insistance le nouveau ministre de la Justice, Garde des Sceaux et droits de l’Homme de prendre toutes les dispositions en vue d’organiser le procès des massacres du 28 septembre 2009 lors du récent conseil des ministres. Ce vendredi 15 juillet 2022 un reporter de Laguinee.info est parti à la rencontre du coordinateur des avocats des victimes des massacres du 28 septembre en l’occurrence maître Hamidou Barry. Au cours de l’entretien, l’avocat dit qu’il a suivi le discours du chef de l’État avec intérêt et qu’il salue la décision. Par la même occasion, le président de la Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale Internationale souligne que « ouvrir le procès n’est pas difficile parce-que les enquêtes sont terminées, l’instruction est bouclée…. ».
À l’entame de ses propos, Me Hamidou Barry, avocat à la cour et coordinateur des avocats des victimes des massacres du 28 septembre, dit qu’il a suivi le discours du chef de l’État avec intérêt. « En tant que militant des droits de l’Homme, c’est un discours que nous saluons et que nous apprécions parce que c’est la première fois qu’un chef de l’État se prononce sur cette affaire douloureuse des massacres du 28 septembre 2009. Si vous vous rappelez durant tout le règne du professeur Alpha condé, ça n’a pas fait cas de dossier. Donc, sincèrement nous saluons l’acte. Mais ce que nous voulons également ce que le chef de l’État accompagne ce discours d’acte concret, qu’on ouvre effectivement le procès des massacres du 28 septembre ce ne reste que démontrer au peuple du monde entier qu’il y’a une volonté politique réelle et renvoyer l’affaire après les vacances judiciaires », souligne l’avocat.
Poursuivant, Me Hamidou Barry soutient que ce n’est plus un problème de bâtiment qui se pose. Pour lui, le problème qui se pose, c’est un problème technique d’organisation du procès. « Ouvrir le procès, ce n’est pas difficile parce-que les enquêtes sont terminées, l’instruction est bouclée, on connaît les accusés et on connaît le nombre des victimes qui ont été auditionnées. Ce qui signifie que même dans la salle ordinaire de la cour d’appel de Conakry on peut ouvrir le procès en attendant qu’on achève complètement le bâtiment devant abriter ce procès et je vous précise qu’hier j’étais là-bas. Je me rends au niveau de ces locaux-là deux (2) fois au moins par semaine pour observer est-ce que les constructions évoluent. Hier j’étais à l’aise de voir qu’il ya le courant, les ampoules sont allumées, ils sont en train de monter les vitres, la peinture extérieure est achevée. Donc, ce n’est plus un problème de bâtiment qui se pose. Le problème qui se pose c’est un problème technique d’organisation du procès parce qu’il faut photocopier ses milliers des pièces et des pages, il faut les remettre aux avocats des victimes, des accusés et des juges, il faut assurer la sécurité de tous les acteurs (magistrats ; association des victimes; huissier de justice…..). Alors, il y’a une organisation qui doit se faire avant même le procès », déclare-t-il.

Me Hamidou Barry, avocat à la cour et coordinateur des avocats des victimes des massacres du 28 septembre

Par ailleurs, Me Hamidou Barry dit qu’au nom de la CGCPI et en sa qualité de coordinateur des avocats des victimes des massacres du 28 septembre, être prêt à accompagner le ministre de la justice. « C’est pourquoi, je saisi cette occasion au nom de la Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale Internationale (CGCPI) et en ma qualité de coordinateur des avocats des victimes des massacres du 28 septembre pour dire que nous sommes prêts à accompagner le ministre de la justice avec notre petite expérience mais surtout après avoir côtoyé pendant plus de 12 ans et assister les victimes devant les juridictions pendant 7ans »,indique-t-il.
Mamadou Aliou Diaguissa Sow pour Laguinee.info 
Tél.: 627514441

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