A la veille de la Tabaski ou la fête de moutons, les vendeurs de bétail se plaignent de la rareté des clients pourtant ils n’ont que quelques heures pour écouler leurs marchandises. À Simbaya Gare où un reporter de Laguinee.info s’est rendu ce vendredi, 08 juillet 2022, les discussions sur les prix étaient houleuses entre vendeurs et acheteurs où parfois les deuxièmes sont obligés de débourser plus que prévu pour obtenir un bélier, une chèvre ou encore une vache.
Modi Djoulde Bah arrêté avec son troupeau déplore cette situation mais ne perd pas espoir.
« Nous sommes déjà dans la fête puisque on a pas une journée qui nous sépare de la fête, mais jusqu’à présent le mouvements tourne au ralenti donc c’est une grande inquiétude pour nous puisque les dépenses sont effectuées mais le résultat n’est pas satisfaisant pour l’instant. L’espoir est permis oui, puisque tout peut arriver par la volonté divine donc on reste derrière sa volonté. Une bonne partie des citoyens sont partis à l’intérieur pour la fête et de l’autre côté avec ces deux jours de protestation sur la route le prince, ça nous a vraiment affecté », a-t-il expliqué.
Cet autre vendeur rencontré non loin, relate les même difficultés et lance un appel à l’endroit des autorités.
« Ici à Yembeya, le marché n’est pas tellement que ça, mais vous savez chacun vis de ce que Dieu a prévu pour lui. Mais ce qui est déplorable dans notre activité, notre Etat refuse de nous accompagner dans ce secteur, donc c’est difficile puisque les frais sont trop et ces deux jours de grève nous ont impactés puisque les clients ne peuvent pas prendre le risque de venir par là et ils ont raison. Nous demandons les autorités de revoir cela pour nous éviter les pertes », a dit Souleymane Boke Bah.
Diallo Abdoul Razak venu se procurer d’un bélier est effrayé par les prix qu’il trouve exorbitants
« Les prix sont vraiment insupportable depuis plus de 30 minutes je suis en train de discuter le prix de ce bélier que vous voyez, mais hélas pas de consensus pour le moment. Un bélier qui se vendait à 1 200 000 francs guinéens avant ce jour est aujourd’hui à 1 600 000 francs guinéens;donc, c’est chèr. L’Etat doit accompagner les éleveurs pour éviter une hausse de prix à chaque approche d’une fête dans le pays », a laissé entendre Razak Diallo.
Il faut rappeler qu’un bélier se negocie entre 1 200 000 francs guinéens à 1 600 000 francs guinéens et un taureau à 4 500 000 francs guinéens à 1 200 0000 francs guinéens.
Aliou Maci Diallo pour Laguinee.info
