mercredi, octobre 9, 2024
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Gouvernance : le ministre des Transports fait une description sombre de l’état des infrastructures routières à l’intérieur du pays

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Au cours d’une conférence de presse animée ce lundi 04 juillet 2022 à Conakry, le ministre des Transports et des Infrastructures a révélé son constat fait lors de l’immersion gouvernementale à l’intérieur du pays. Yaya Sow a fait état de la vétusté des infrastructures routières existantes dans le pays, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.

Dans son intervention, le ministre Yaya Sow a dressé un tableau sombre de l’état des routes dans la région de N’Zérékoré où l’immersion a commencé et celles de Kankan, qui manquent également des infrastructures routières. : « Si je prends sur le plan sectoriel, le plan dont la gestion m’a été confié, nous avons trouvé un constat global. C’est que l’état des routes est dans un état de dégradation très avancé, des infrastructures sont parfois inexistantes ou quand elles sont là, elles sont très dégradées, c’est un constat que nous avons fait. D’abord dans la région de N’Zérékoré quand vous allez, je donne un exemple, vous allez à Yomou pratiquement la ville de Yomou n’existe pas, c’est une préfecture qui est à l’abandon et nous n’avons même pas trouvé un bâtiment des travaux publics à Yomou. Lola c’est pratiquement la même chose, et de façon globale,  l’état des routes est dégradé, il y a eu des progrès ici et N’Zérékoré qu’on vient de noter, il faut parler également des aspects positifs de ce que nous, on a fait depuis la rectification institutionnelle le 05 septembre. C’est que la route Coyah-Mamou, il y a eu des progrès. L’état d’avancement est bon et malgré quelques points critiques entre Kindia et Kollentin, en terme de progrès, je dirai qu’ avant pour aller d’ici Kindia, il faut 6 heures de temps, aujourd’hui il n’en faut que 2 heures. Pour aller à Mamou, il fallait 10 à 12 heures, actuellement il n’en faut que 5 heures. Maintenant,  il y a des points critiques entre Mamou et Faranah en allant sur N’Zérékoré. Nous avons posté deux entreprises là-bas de façon à ce qu’elles travaillent pour ne pas que la route soit coupée pendant la saison des pluies. Kissidougou- Guéckédou c’est bon. Guéckédou le bitumage même a commencé, donc ça c’est un motif de satisfaction. Entre Macenta et N’Zérékoré également, la route est bonne sauf qu’il y a encore des points critiques. N’Zérékoré-Yomou a été reprofilé, c’est une route en terre mais qui a besoin d’être bitumée. En terme de perspective, nous avons l’ambition de mettre du bitume de N’Zérékoré à Lola. De façon globale, il y a des points critiques que nous cherchons à corriger. A Kankan, l’un des points noirs c’était Kankan-Mandiana, les travaux étaient à l’arrêt depuis 4 ans. Depuis la rectification institutionnelle, les travaux ont repris, la route était bloquée à cause d’un paiement de 450 mille dollars, ce qui a été réglé avec la société qui est sur le terrain et les travaux ont repris et avance normalement », a-t-il laissé entendre.

Yaya Sow, ministre des Transports et des Infrastructures

En ce qui concerne le Fouta, la région de Labé enregistre des points positifs sur la route Mali-Labé. Kindia a aussi des aspects positifs concernant les infrastructures routières explique le conférencier. « Labé-Mali, il fallait 7 heures pour faire les 120 kilomètres, actuellement il en faut 2 heures de temps. Tout a été bien reprofilé et nous allons faire le bitumage vers le mois de décembre. Le gouvernement a obtenu de prêt de la BID de l’ordre de 160 millions d’euros pour faire le bitumage de la route (…) Maintenant à Kindia nous avons noté des progrès significatifs sur la route Conakry-Kindia. Le constat que nous avons fait, ce que depuis un mois les chinois sont bloqués à Foulaya, ils n’ont pas avancer donc j’ai pas manqué de leur dire de mettre la pression sur eux et dire également notre mécontentement par rapport à l’état d’avancement des travaux qui restent à faire entre Foulaya et Kindia ».

Le ministre compte faire respecter le système de pesage. Selon lui, le gouvernement va imposer la norme internationale de façon qu’on évite la surcharge des véhicules qui crée des accidents. Mais pour cela, il faut qu’il trouve de l’argent pour le financement des projets.
Ousmane Diallo pour Laguinee.info

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