Malgré l’existence des textes de lois qui répriment ces actes, les violeurs continuent leur sale besogne sur des mineures. Un fait qui est devenu de plus en plus récurent en dans le grand Conakry et de l’intérieur du pays. Le dernier en date d’une fillette de 9 ans qui a été violée, tuée avant d’être jetée dans les toilettes d’une mosquée à Kobaya, dans la commune de Ratoma, rapporte Laguinee.info à travers un de ses journalistes.
Rencontrée dans la famille ce jeudi 30 juin 2022, sa grand-mère reste consternée et dépassée par l’acte qui est survenu. Pour elle, la petite fille a été mise en commission à son absence.

« J’étais à Madina, c’est de là que j’ai reçu un appel m’annonçant que ma fille a été violée tuée et abandonnée dans les toilettes de la mosquée. C’est ma sœur qui lui a mise en commission pour acheter une bougie et une allumette à la boutique. C’est à son retour qu’elle a croisé son bourreau », a expliqué madame Fatoumata Touré.

Des organisations de défense des droits des personnes vulnérables se sont levées pour mettre au clair cette affaire. C’est le cas de l’Office de Protection du Genre de l’Enfance et des Mœurs (OPROGEM) qui rassure des dispositions sont en train d’être prises pour mettre main sur les auteurs de cet acte.
« C’est avec beaucoup de  regret et d’émotion que je m’exprime comme vous le constatez déjà. Nous sommes là ce matin pour non seulement présenter nos condoléances et aussi rassurer la famille de la fille au nom de mon ministre de tutelle que justice sera faite dans cette affaire », a promis la Directrice de l’OPROGEM, Madame Marie GOMEZ.
Pour l’heure, 6 personnes ont été arrêtées par les services de sécurité qui sont en audition d’après la Directrice Générale de l’OPROGEM.
Aliou Maci Diallo pour Laguinee.info