samedi, novembre 23, 2024
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Cherté des prix sur le marché : la colère noire des femmes vendeuses 

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Il y a bientôt une semaine que les autorités guinéennes ont procédé au réajustement du prix des produits pétroliers. Cette augmentation se fait déjà sentir sur les prix des denrées alimentaires. Comme pour dire que le prix du carburant est celui qui contrôle les autres dont celui des produits de consommation.

Dans les différents marchés de la capitale, les femmes rencontrées par un reporter de Laguinee.info ce mardi ne passent pas par le dos d’une cuillère pour dénoncer cette cherté des prix.

Mamadama Camara, assise devant sa marchandise demande au président de la transition de penser à la souffrance des femmes. « Vraiment pour ne pas vous mentir, nous souffrons beaucoup. Tout est cher au marché, y compris le transport. Donc, tout ce que je vais dire, les autorités doivent nous aider », a-t-elle lancé.

Non loin de là, Mariam Hothia Diallo regrette cette hausse du prix du carburant qui selon elle, est à la base de la montée de celui des autres produits de consommation.

« Nous acceptons de suivre les dirigeants malgré le coup dur. Mais puisque cette situation n’est pas propre à la Guinée, nous sommes derrière cela. Pour revenir au marché, tout est revu à la hausse. L’oignon, le sac qui était à 120 mille varie maintenant entre 150 mille à 170 000 francs guinéens. Le bidon d’huile, avant c’était à 360 mille et actuellement c’est à 370 000, tout a augmenté. La seule chose que je peux dire, le moment n’était pas opportun pour notre pays d’augmenter le prix du carburant », a-t-elle laissé entendre.

Pour rappel, c’est la semaine dernière que l’Etat guinéen a procédé au réajustement du prix du litre du carburant de 10 000 francs guinéens à 12 000 francs guinéens.

Aliou Maci Diallo pour Laguinee.info

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