Les éditions Gandhal et l’hôtel palm Camayenne ont officiellement dédicacé le livre intitulé « la psychose » de l’auteur Kouroufia Touré ce jeudi, 13 mars 2022. La cérémonie de dédicace a eu lieu dans un réceptif hôtelier de la place en présence de l’auteur, la directrice des éditions Gandhal, le DG de l’hôtel Palm Camayenne , ainsi que les membres de la famille de l’auteur et ses promotionnaires de l’école. À cette occasion, Kouroufia Touré fait comprendre que son livre parle de son histoire. C’est une œuvre littéraire qui parle de l’épidémie d’Ebola et la crainte qui en était liée, rapporte un journaliste de Laguinee.info qui était sur place.
« La psychose est une œuvre psychologique qui parle d’Ebola et la crainte qui en était liée. C’est un jeune garçon qui autour d’une cérémonie familiale qui croit avoir contracté Ebola et la psychose commence. La période d’incubation d’ébola c’est 21 jours;donc pour lui, il n’avait que moins de 30 jours de vie sur terre. Donc, il était passé par toutes les étapes de l’anxiété durant ces 21 jours, c’était l’enfer », a-t-il martelé.
Poursuivant son intervention, Kouroufia Touré parle de ce qui lui a poussé d’écrire ce livre. « Quand j’avais décidé de m’essayer en écriture, je m’étais dit que pour un débutant comme moi, il serait plus facile d’écrire une histoire me concernant que d’écrire une histoire sur une autre personne ou d’en inventer. Alors voici la raison pour laquelle j’avais décidé d’écrire cette histoire qui est la mienne. L’écriture est aujourd’hui une passion et une passion on vie avec; alors évidemment, j’ai d’autres projets d’écriture, j’ai même un manuscrit qui est presque fini », a-t-il fait savoir.
Madame Marie Paul, directrice littéraire des éditions Gandhal dit qu’elle a trouvé que ce manuscrit était écrit avec énormément de simplicité, d’authenticité et de véracité.
« Son histoire m’a vraiment beaucoup touchée. Lorsque j’ai reçu le manuscrit au début de la pandémie du Covid-19, j’ai trouvé que la façon dont il décrivait cette psychose qui s’installe quand on croit être malade, quand on a peur de la maladie, quand on a peur de mourir. J’ai trouvé que c’était écrit avec énormément de simplicité, d’authenticité et de véracité. Et ce n’était pas seulement Ebola, c’était n’importe quelle maladie. Et dans ce sens, ça a avait quelque chose d’universelle et ça méritait donc d’être édité », a-t-elle laissé entendre.
De son côté, Victor, directeur général de Palm Camayenne a réitéré l’engagement de son hôtel à accompagner la culture guinéenne et les jeunes écrivains guinéens.
« L’une des priorités de l’hôtel Palm Camayenne, c’est d’accompagner la culture guinéenne. On l’a fait depuis le lancement de l’hôtel en 2013. On est en partenariat avec les éditions Gandal et malheureusement avec la crise sanitaire, on a stoppé en 2019. Ce livre est le septième. On a commencé en 2015 avec d’autres livres. Nous sommes à l’écoute des éditions Gandal, nous allons recevoir dans les prochains mois d’autres propositions. Alors nous sommes prêts à les accompagner. Donc, ça dépend des éditions de nous présenter les ouvrages. En fin, nous n’allons pas arrêter d’accompagner les jeunes écrivains guinéens. Nous ne faisons pas le choix, c’est éditions Gandhal qui fait les choix », a-t-il déclaré.
Mamadou Aliou Diaguissa Sow pour Laguinee.info
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